mardi 18 juillet 2017

Le Festival de Cannes


Le Festival International du film de Cannes a eu lieu du 17 au 28 mai 2017, avec comme Président du Jury le réalisateur et scénariste Pedro Almodóvar.


Les origines du Festival
Aujourd’hui c’est l’évènement cinématographique le plus important du monde, mais ça n’a pas toujours été le cas. Le premier festival de cinéma, la Mostra, a eu lieu en 1932 à Venise, mais l’Allemagne et Hitler tentent d’influencer l’attribution des récompenses. En 1938, un documentaire de propagande nazie reçoit même la Coupe Mussolini, la plus grande récompense. Des membres du jury démissionnent. Cette année-là la France, est représentée par une sélection de films et, dans le jury de la Mostra, par le diplomate Philippe Erlanger et le journaliste René Jeanne. C’est en rentrant en France que Philippe Erlanger pense à proposer un autre festival libre. Il obtient  l’approbation du ministre de l’Éducation nationale de l’époque, Jean Zay. Après de longues discussions, le gouvernement donne son accord au printemps 1939. L’ouverture est prévue pour le 1er septembre et la présidence d’honneur est proposée à Louis Lumière, le père du cinématographe.

Pourquoi Cannes ?
La France doit égaler Venise, qui possédait une renommée internationale grâce à son passé et son site unique. Quelques villes françaises peuvent alors prétendre à accueillir ce nouveau festival du film : Cannes, Biarritz, Vichy, Deauville, Aix-les-Bains, Le Touquet, Alger, mais la plupart de ces villes n’ont pas les équipements nécessaires. Seules les villes de Biarritz et Cannes sont retenues. Biarritz est choisie dans un premier temps, mais elle finit par retirer sa candidature faute d’un budget suffisant. Cannes devient donc la ville du festival cinématographique international.


Les vrais débuts du Festival de Cannes
D’abord prévu pour commencer le 1er septembre 1939, le Festival de Cannes est d’abord reporté de dix jours en raison du contexte. Il est reprogrammé à plusieurs reprises mais il faut attendre l’après-guerre, le 20 septembre 1946, pour qu’il voie le jour.

Quelques dates…
20 septembre-5 octobre 1946 : premier Festival de Cannes
1949 : inauguration du « Palais des Festivals » ou « Palais Croisette » (détruit en 1989)
1951 : changement de dates pour le Festival qui aura désormais lieu au printemps
1955 : création de la Palme d’or
1983 : inauguration du nouveau « Palais des Festivals » sur l’esplanade Georges Pompidou

Les principaux prix décernés
Le Festival projette au total au moins 80 films répartis dans différentes sections. Les principaux prix décernés sont : la Palme d’or, le Grand prix (ce prix correspond aujourd’hui au second meilleur film), le Prix d’interprétation féminine, le Prix d’interprétation masculine, le Prix de la mise en scène, le Prix du scénario, le Prix du jury, la Palme d’or du court métrage,…
Les nations les plus récompensées par la Palme d’or depuis 1955 sont les Etats-Unis (16 palmes), l’Italie (9 palmes), la France (8 palmes), le Royaume-Uni (7 palmes), le Japon (3 palmes) et le Danemark (3 palmes).
Et pour terminer, une sélection de documents sur le cinéma

Karine

Sources : http://www.cannes.com/fr/culture/cannes-et-le-cinema/le-festival-de-cannes/histoire-du-festival-de-cannes.html
http://www.festival-cannes.fr/fr.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Festival_de_Cannes

La Fête de la Musique

La Fête de la Musique

Imaginée et mise en place en 1976 à Toulouse par le musicien américain Joel Cohen, travaillant pour Radio France, la Fête de la Musique est instaurée en 1982 par Jack Lang, Ministre de la Culture de l’époque, et prise en charge par Maurice Fleuret, le Directeur de la musique et de la danse.


En 1985, à l’occasion de l’Année européenne de la Musique, La Fête de la Musique se diffuse dans les pays avoisinant, avant d’être soumise à une charte,  « La Fête Européenne de la Musique », signée à Budapest en 1997. Celle-ci permet à tous les nouveaux partenaires de s’y associer s’ils le souhaitent.

Elle est célébrée chaque année le 21 juin, pour coïncider avec le solstice d’été, la nuit la plus courte pour ceux qui veulent en profiter jusqu’à l’aube.

Fête de la musique à Rennes : appel aux amateurs

Au fil des ans, la Fête de la Musique s’est internationalisée et on peut aujourd’hui compter plus de 120 pays qui la célèbrent chaque année.

A cette occasion, de nombreux musiciens amateurs ont l’occasion de se produire dans les rues et les espaces publics. De nombreux concerts gratuits sont organisés par des amateurs et des professionnels. Un public large peut alors accéder à des musiques de toutes sortes et origines (musique classique, jazz, rock, world music, musique traditionnelle, etc.) et même des musiques chantées dans toutes les langues.

Fête de la musique organisée par le lycée hôtelier la Vidaude

Pour cette occasion, la musique entre dans les prisons, les hôpitaux et les écoles. De nombreux établissements restent ouverts plus longtemps ce soir-là pour accueillir le public, et des rues sont fermées à la circulation dans les grandes villes pour mettre en place des scènes organisées ou improvisées. Les spectateurs peuvent ainsi passer d’un style de musique à un autre.

Les parcs et les espaces sportifs sont réquisitionnés pour monter des scènes, et pour l’occasion, des salles de spectacles font exceptionnellement des entrées gratuites. Les concerts payants ne sont pas considérés comme faisant partie de la Fête de la Musique.

En 35 ans, la Fête de la Musique est devenu une manifestation musicale internationale emblématique qui s’adapte à la culture du pays qui la célèbre, réunissant toute population, tout âge et tout style pour une soirée festive
Lisa

Le chemin de Saint-Jacques de Compostelle


La bibliothèque vous a proposé en mai 2017 une exposition de photos réalisées par l'Atelier Photo des Etangs autour de textes tirés du roman « Le vestibule des causes perdues » de Manon Moreau. Ce roman nous raconte l’histoire de plusieurs personnages qui marchent sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle pour différentes raisons.

Aujourd’hui, ce chemin est très pratiqué par des croyants et des non croyants. L’engouement pour ce lieu s’est développé depuis une quinzaine d’années. Beaucoup de pèlerins partent du Puy-en-Velay mais la France compte trois autres départs célèbres : Arles, Tours et Vézelay.

Certains pèlerins décident de faire le chemin sur une même période : par exemple, il faut 30 jours pour marcher du Puy-en-Velay à Saint-Jacques de Compostelle. D’autres morcellent leur périple sur plusieurs années.


Saint Jacques le Majeur fut un des premiers apôtres de Jésus. Il fut désigné pour évangéliser l’Espagne où il rencontra quelques difficultés. Il va être décapité autour des années 41-44 après JC par Hérode Agrippa car il faisait parti de la « Première église de Jérusalem ». Sa dépouille sera placée dans une barque qui accostera en Galice à Padron.

Quelques temps après, une église et un monastère seront construits par Alphonse II le Chaste et ainsi naquit Saint-Jacques de Compostelle.

Le début du pèlerinage se situe en 834 car le roi des Asturies, Alphonse II, partit d’Oviedo et créa le chemin primitif. Puis le premier à partir du Puy-en-Velay fut l’évêque Godescalc en 950-951 avec un long cortège.
Le pèlerinage est lancé grâce aux soutiens des évêques successifs de Saint-Jacques de Compostelle. Il atteint son apogée au XIIe siècle. Puis sa réputation va être mise à mal et il va décliner pour presque disparaître.
Mais il va résister grâce notamment à l’organisation d’un grand pèlerinage à Santiago en 1938 sous l’égide du Pape XI.
« En 1950, à l'occasion du millénaire du pèlerinage de l'évêque Godescalc, la France se dote d'une structure qui sera à l'origine de la renaissance de ces chemins : la Société des Amis de Saint-Jacques, fondée en 1950 par Jean Babelon, conservateur en chef à la Bibliothèque nationale. Sous l’impulsion de René de La Coste-Messelière, qui le rejoindra deux ans plus tard et qui présidera l’association de 1978 à sa mort (en 1996), le pèlerinage allait peu à peu retrouver sa vitalité.
Deux événements contribueront à ce renouveau : en 1987, la proclamation du Chemin de Saint-Jacques comme « Premier itinéraire culturel » du Conseil de l'Europe et, en 1989, la venue du pape Jean-Paul II à Santiago pour les IVe Journées mondiales de la Jeunesse.

En une vingtaine d’années, la fréquentation a été multipliée par cinquante : 2 900 pèlerins ont reçu la compostela à Saint-Jacques en 1987 et plus de 145 000 en 2009 et encore plus en 2016, 277 915 ». Source www.pelerin.com
Cette année-là, les motivations religieuses étaient de 44 %, les motivations religieuses et culturelles de 48 % et uniquement culturelles de 8 %.
Source https://oficinadelperegrino.com (bureau des pèlerins Santiago de Compostela)

De nombreux récits de voyage ont été écrits par des pèlerins ou par des journalistes qui ont recueillis leurs expériences.

Mon coup de cœur va vers « Ils ont fait le chemin de Compostelle » de Mathilde Giard aux Editions de la Martinière car elle nous brosse le portrait de marcheurs très différents accompagnés de photographies qui donnent envie de tenter l’aventure. 

 

A partir de ces quelques livres, vous pourrez soit préparer votre périple concrètement, soit voyager tranquillement de chez vous. 
Valérie

jeudi 16 mars 2017

Les adaptations cinématographiques


Une adaptation, lorsqu’elle concerne le domaine littéraire, est la transposition d’une œuvre déjà existante en une nouvelle œuvre issue d’une technique artistique différente.
Il est fréquent de faire face à des adaptations de tous genres. Généralement, les adaptations sont dues au succès de l’œuvre d’origine, ou à l’appréciation de celle-ci par les scénaristes et producteurs, qui achètent une option sur les droits de l'œuvre, dans le cadre d’une adaptation cinématographique. On retrouve certaines œuvres cinématographiques adaptées en romans suite au succès du film, ou encore des romans adaptés en bande dessinées, mais l’adaptation la plus courante reste cependant celle du roman en film.
Il y a deux catégories d’adaptation : Les adaptations fidèles et les adaptations libres.
Les adaptations fidèles à l’œuvre originale suivent la trame de l’histoire, omettant des passages, ou en rajoutant, sans pour autant perturber le fil de l’histoire. On y retrouve les personnages principaux, leurs situations d’origine et leurs situations finales. Le Seigneur des anneaux, Avant toi ou encore Nos étoiles contraires font partie de ces adaptations qui reprennent si bien l’œuvre originale, autant au niveau du caractère des personnages que dans la trame de l’histoire.

                                                                      


Les adaptations libres permettent au réalisateur de s’inspirer du livre tout en changeant différents détails, comme la fin de l’œuvre, des événements importants ou l’ajout/le retrait de personnages importants. La réaction du public face à une adaptation libre peut être mitigée. L’adaptation peut aussi bien décevoir les lecteurs de l’œuvre originale qui attendent une certaine fidélité, que surprendre et être appréciée en étant dissociée du livre d’origine. C’est notamment ce qui se passe pour Seuls, qui est une bande dessinée adaptée récemment au cinéma, et qui s’est inspirée librement des personnages et de la raison de leur « solitude », se basant principalement sur un seul des tomes pour en faire le premier film. Les Chair de Poule ont aussi fait l’objet d’une adaptation plus que libre, puisque le film portant le même nom, met en scène l’auteur de la saga et ses « monstres », enfermés dans les livres qu’il a écrit.

                        


Aujourd’hui, en plus des films, les romans à succès sont de plus en plus adaptés en séries télévisées. Cela va des trilogies pour adolescents, tel que Les 100, à de la science fiction avec Le Trône de Fer (Game Of Thrones), ou encore aux polars, avec le roman Glacé, de Bernard Minier adapté en série cette année.

                             
                                              

Malgré les déceptions possibles suite aux adaptations qui, selon nous, ne sont pas suffisamment fidèles aux divers romans, cela reste un plaisir de profiter des films ou séries télévisions tirés de nos romans préférés, et d’espérer que ceux qui ne sont pas encore adaptés à l’écran finiront par l’être un jour.
Lisa

Les spationautes français

Le spationaute Thomas Pesquet a décollé le jeudi 17 novembre 2016 à 38 ans à bord d’un vaisseau pour rejoindre la station spatiale internationale.
En France, on utilise le terme spationaute alors que pour les américains, ce sont des astronautes et pour les russes des cosmonautes. Ces termes désignent des hommes et des femmes qui pilotent et voyagent dans un engin spatial.


On connaît tous le premier homme à avoir marché sur la Lune : Neil Armstrong, le 21 juillet 1969 accompagné par deux autres astronautes.
Mais qui est le premier spationaute français à être parti dans l’espace ?
C’est Jean-Loup Chrétien, pilote de chasse qui est parti en 1982 sur un vaisseau soviétique. Il effectue une autre mission pour les soviétiques en 1988 et une troisième pour les américains en 1997. Il totalise 43 jours dans l’espace.

Thomas Pesquet est le dixième spationaute français à effectuer une mission dans l’espace et aussi le plus jeune.
Parmi ces spationautes, seule une femme a eu ce privilège : Claudie Haigneré en 1996 et 2001. Elle est médecin rhumatologue, spécialiste en médecine aéronautique et docteur en neurosciences.
Durant son premier vol, elle va effectuer des expériences médico-physiologiques, techniques et biologiques.
En 2001, elle sera la première française à bord de la station spatiale internationale où sa mission concernera l’observation de la Terre, de l’ionosphère, des sciences de la vie et de la matière.
Son mari, Jean-Pierre Haigneré, également spationaute, est parti deux fois travailler dans la station Mir en 1993 et 1999. Il a passé 209 jours dans l’espace. Pour l’instant, il est le français qui détient le record.

Thomas Pesquet va passer six mois à bord de la station spatiale internationale. Il a été sélectionné en 2009 pour cette mission. L’entraînement pour devenir spationaute est long et intensif. Il a duré sept ans dans différents pays notamment en Allemagne, en Russie et aux Etats-Unis. En Russie, il a appris  à piloter le vaisseau Soyouz. Il est ingénieur aéronautique et aussi pilote de ligne et il parle plusieurs langues dont le russe et l’anglais. C’est un sportif accompli ; il est ceinture noire au judo et il a pratiqué le rugby.
A bord, Thomas Pesquet est ingénieur de vol. Il doit effectuer des expériences scientifiques conçues par la Nasa et par l’Agence spatiale européenne comme « Fluidics : une expérience de dynamique des fluides dans l'espace ».

Il a effectué sa première sortie dans l’espace vendredi 13 janvier pendant six heures pour effectuer le remplacement de batteries pour améliorer l’approvisionnement en énergie solaire. Il a pris des photos de certaines pièces de la station au vu de contrôle.
Cette aventure est passionnante même pour des néophytes comme moi et nous avons la chance de pouvoir la suivre grâce à internet.
Avec le froid et le temps clair, les étoiles vont sûrement éclairer notre ciel. N’hésitez pas à lever la tête pour les admirer !


Valérie

vendredi 6 janvier 2017

Les sports de glisse

Avec l'arrivée des premiers flocons, certaines stations de ski ont ouvert quelques-unes de leurs pistes.
Certaines recherches indiquent que les skis ont été créés soit dans les pays scandinaves soit dans le mont Altaï en Asie Centrale. Ils ont été découverts en France par un alpiniste grenoblois, Henri Duhamel en 1878 pendant l'exposition universelle de Paris. Il va avoir quelques difficultés à les utiliser. Il ne recevra qu'une notice complète qu'en 1889. Le ski club de Grenoble naîtra en 1895.
Mais c'est petit à petit que le ski deviendra un loisir. Il servait surtout pour les déplacements et pour les militaires. Ceux-ci ont développé la pratique en créant une école de ski française à Briançon en 1903 avec l'aide des scandinaves. 
A cette époque, les skis étaient en bois, très longs et très larges et on accrochait des peaux de phoques pour adhérer à la pente pour la remontée. Au XXe siècle, le ski était pratiqué par les bourgeois, les familles aisées, les villageois, eux, ne s'intéressaient que très peu à cette discipline. Il n'existait pas encore les tire-fesses ou remontées mécaniques alors on ne faisait souvent qu'une descente par jour.
Puis avec la modernité, la montagne allait se transformer et des stations être aménagées dans les Alpes et les Pyrénées. Grâce aux Jeux Olympiques de Grenoble en 1968, ce sport allait se démocratiser et permettre à des villages en train de mourir de renaître. 
Aujourd'hui, il existe plusieurs disciplines : le ski alpin, le ski de fond pour les plus connus mais aussi le skicross et le ski de bosse qui sont assez spectaculaires. Ainsi que le ski joëring qui consiste à être tracté par un cheval, le ski nordique et le ski de randonnée. 



Mais à la montagne, on peut aussi faire de la luge, des randonnées en raquettes, des balades en motoneige ou aller glisser à la patinoire. 
Le patin à glace est aussi un sport de glisse. Il servait aussi pour se déplacer sur les lacs gelés dans les pays nordiques. Puis il est devenu un sport. En Grande-Bretagne, au XVIIe siècle, les patineurs ont commencé à faire des mouvements et des sauts. C'est en France que vont apparaître les pirouettes et de nouveaux pas pour lui donner une plus grande dimension artistique. 
Aujourd'hui, on peut patiner presque toute l'année dans des patinoires couvertes. Certaines villes, à Noël, installent des patinoires extérieures. 
Les premières compétitions ont vu le jour dans les années 1880 et étaient réservées uniquement aux hommes mais une femme, Madge Syers en 1902 décide d'y participer et se classe deuxième. Ainsi en 1906, les premières compétitions féminines sont créées.
Le patinage artistique est très codifié et comprend plusieurs disciplines le patinage en couple, la danse sur glace, en individuel et synchronisé. 


Un sport plus confidentiel, chez nous est le hockey sur glace. Il a été créé au Canada où le premier match a été joué par une garnison de Britannique en 1855. Ce sport se joue à six sur la glace mais l'équipe comprend vingt participants. Cette discipline ressemble au football mais sur la glace et elle est très physique avec beaucoup de contacts. 


Pour ma part, je ne pratique que de temps en temps le patin à glace car j'ai deux filles qui adorent ça. Pour une frileuse comme moi, c'est un exploit !!



Valérie

mardi 3 janvier 2017

La galette des rois

Noël est à peine passé que nous voilà déjà prêts pour la galette des rois !
Il faut le savoir, l’Epiphanie n’a, aux origines, rien de religieux. En effet, cette fête était plutôt païenne puisqu’elle faisait partie des célébrations autour du solstice d’hiver. Durant ces fêtes, maitres et esclaves étaient tous égaux et mangeaient à la même table. Quant à la fève, elle fait aussi partie des symboles du solstice d’hiver puisque c’est le premier légume qui pousse au printemps. Les premières fèves en porcelaine de Saxe ne sont apparues qu’en 1875.
Suivant les pays l’Epiphanie a plus ou moins d’importance. Elle est très fêtée chez nos voisins, notamment en Espagne ou au Portugal. On y fête le jour des Rois mages et les enfants reçoivent leurs cadeaux. De grands défilés de chars sont organisés dans les villes et les villages.
L’Epiphanie c’est avant tout un moment de partage autour d’un gâteau, différent selon les régions, galette à la frangipane ou brioche des rois. A l'origine, les galettes des rois étaient de simples pains dans lesquels un haricot était utilisé en guise de fève.

Quelques recettes à (re)découvrir…

La traditionnelle Galette des rois à la frangipane



Temps de préparation : 15 minutes -  Temps de cuisson : 40 minutes
Ingrédients (pour 6 personnes) : 2 pâtes feuilletées, 100 g de poudre d'amandes, 75 g de sucre semoule, 1 œuf, 50 g de beurre mou, quelques gouttes d'extrait d'amande amère, 1 jaune d'œuf pour dorer, 1 fève.
Préparation de la recette :
Préchauffer le four à 210°C (thermostat 7).
Disposer une pâte dans un moule à tarte, la piquer avec une fourchette.
Mélanger dans un saladier tous les ingrédients (poudre d'amandes, sucre, œuf, beurre mou et extrait d'amande amère).
Etaler la préparation sur la pâte, y mettre la fève (sur un bord, pour minimiser les chances de tomber dessus en coupant la galette!).
Refermer la galette avec la seconde pâte et bien souder les bords.
A l'aide d'un couteau, décorer la pâte en y traçant des dessins et dorer au jaune d'œuf (dilué dans un peu d'eau).
Percer le dessus de petits trous pour laisser l'air s'échapper, sinon elle risque de gonfler et de se dessécher.
Enfourner pendant 30 minutes environ (surveiller la cuisson dès 25 minutes, mais ne pas hésiter à laisser jusqu'à 40 minutes si nécessaire).
Recette tirée du célèbre site http://www.marmiton.org/

La Couronne des Rois Provençale aux fruits confits


Temps de préparation : 30 minutes - Temps de cuisson : 15 minutes
Ingrédients (pour 2 couronnes) : 500 g de farine, 150 g de beurre, 100 g de sucre, 4 œufs, 3 cuillerées à soupe d’eau de fleur d’oranger, levure de boulanger : un cube (40 g), zeste d’orange râpé,  fruits confits en petits cubes, fruits confits entiers pour la garniture
Préparation de la recette :
(!! Attention il faut 5 h de repos au total pour la pâte !!).
Délayer la levure dans un peu d’eau tiède avec 50 g de farine et une pincée de sucre. Laisser reposer 1 h dans un endroit tiède.
Dans un saladier mettre le reste de farine, le sucre, le beurre fondu et refroidi, les œufs entiers battus, l’eau de fleurs d’oranger, le zeste d’orange râpé. Bien mélanger l’ensemble et rajouter le levain de façon homogène et battre l’ensemble avec la paume de la main pendant au moins 5 mn.
Mettre la pâte en boule dans un saladier, recouvrir d’un torchon et laisser gonfler 3 h au tiède.
Reprendre la pâte et mélanger rapidement les fruits confits coupés en cubes.
Séparer la pâte en 2 boules régulières. Enfoncer le poing au milieu d’une boule pour faire un trou et agrandir le trou en étirant la pâte de façon à former un boudin cylindrique.
Poser sur une plaque huilée et laisser reposer encore 1 heure.
Dorer à l’œuf battu et faire cuire à four préchauffé à 150°C pendant 15 à 20 mn, avec un bol d’eau pour humidifier l’air du four. Surveiller la fin de la cuisson.
Garnir le gâteau froid de fruits confits entiers que l’on peut laquer avec du sirop de sucre (mais ce n’est pas obligatoire), on peut aussi saupoudrer de sucre cristallisé.
Ne pas oublier de glisser une fève.
Recette tirée du site http://www.marmiton.org/

La galette des rois sablée (ma préférée !)


Temps de préparation : 15 minutes -  Temps de cuisson : 30 minutes
Ingrédients (pour 6 personnes) : 250 g de farine, 150 g de beurre ramolli, 100 g de sucre, 1 sachet de sucre vanillé, 1 œuf + 1 jaune pour dorer
Préparation de la recette :
Mélanger, dans un saladier, la farine, l’œuf, le sucre, le sucre vanillé et le beurre ramolli. Pétrir le tout à la main. Faire une boule avec la pâte.
Découper une feuille de papier sulfurisé. Etaler la pâte en y plaçant la fève (sur le bord).
Lui donner une épaisseur de 2 cm environ, placer la galette sur une plaque du four.
Badigeonner la surface de la galette au jaune d’œuf. Dessiner des croisillons à la fourchette.
Faire cuire à four moyen 20 à 30 minutes à 200°C. Retirer la galette du four lorsqu’elle a une belle couleur dorée.

Et, bien sûr, nos albums sur la galette à raconter aux enfants :
Régalez-vous et bonne lecture !
Karine.