vendredi 19 septembre 2014

GET ON UP James Brown, l’homme derrière la légende


GET ON UP
James Brown, l’homme derrière la légende

   Le 24 septembre 2014, sortira le film « Get on up » produit par Mick Jagger et réalisé par Tate  Taylor (connu pour la couleur des sentiments). Il raconte la vie de James Brown, chanteur,  musicien et surtout, un des premiers afro-américains à devenir une superstar.


    James Brown est né le 3 mai 1933. Après une enfance pauvre et difficile, il est envoyé à 16 ans en maison de redressement. C’est là qu’il se met à la boxe et rencontre Bobby Byrd avec qui il formera ensuite le groupe « The famous flame ». Le Gospel de leur début se transforme vite en  R&B et ils connaîtront un énorme succès avec des  titres comme « Try me » ou « Please, please, please ».
  Il réalise ensuite un projet qui lui tient à cœur, l’enregistrement d’un album live capable de retranscrire l’atmosphère de son show. Malgré les réticences de la maison de disque, il sort le « Live at Apollo » (disponible à la bibliothèque )
                                                         
En 1966 « It’s a Man’s World » lui vaudra le surnom de "Godfather of Soul» et il devient le porte parole de la communauté noire.
                                         

Jusque là au sommet de sa carrière, il perd de sa superbe avec l’arrivée du disco dans le milieu des années 70, mais  reste imbattable sur scène.
 En 1988, il est accusé de violence sur son épouse sous l’effet de drogues dures et sera emprisonné pendant 2 ans. A sa sortie, il essaie de combler le retard et s’associe au mouvement techno-funk.
 Hospitalisé d’urgence suite à une pneumonie, il décédera d’un arrêt cardiaque le matin de Noël 2006.

Pour patienter en attendant la sortie du film, le documentaire d’ ARTE :

Aussi disponible à la bibliotheque :



Sandrine

vendredi 12 septembre 2014

Un orchestre pas comme les autres

Nous sommes en Bolivie, et un Français a une idée saugrenue : monter un orchestre d'enfants et d'adolescents dans un village perdu au fin fond du pays ! On est à San José de Chiquitos, à 265 km de Santa Cruz, à l’est de la Bolivie.

Le soir, après les cours, ces jeunes gens entre 8 et 18 ans se retrouvent à “l’école de musique”, qui est en fait un bâtiment de deux pièces : l’une qui sert de réserve et de réparation d’instruments, l’autre de salle de répétition.

Ils n’ont aucun cours théorique, tout se fait à l’oreille et par l’apprentissage empirique. Le premier jour, l’enfant vient et écoute ce que font les autres, puis petit à petit les notes viennent. Les instruments appartiennent à l’école et rien n’est jeté ! Le concierge de l’école fait également office de “luthier”. Même les archets coupés en deux peuvent être récupérés.

Ils jouent dans des conditions déplorables : imaginez l’impact de la chaleur et de l’humidité sur le bois et les cordes ! Il est très difficile pour eux de jouer juste à cause de ces facteurs climatiques.

Les enfants sont vraiment investis dans cet ensemble, ils travaillent très dur le soir. Un violon bon marché là-bas coûte environ 100 euros, soit un mois de salaire pour un artisan. Il est donc clair que les familles des musiciens n’ont pas du tout les moyens de leur offrir des instruments. Ils voient dans la musique le seul moyen de s'échapper de la misère et de voyager dans le monde.






Photo prise sur le site du Parisien dans son article évoquant la venue de l’orchestre de San José de Chiquitos à Toulouse en juin 2014, pour le festival “Passe ton Bach d’abord”.


Cet orchestre est né de l’idée d’Antoine Duhamel, 69 ans. C’est l’ancien Premier Trombone de l’orchestre du Capitole, à Toulouse. A 30 ans, il a quitté la France pour devenir chef d’orchestre à l’étranger. Il a commencé par le Venezuela, puis a déménagé en Bolivie il y a 9 ans.

Au Venezuela, il a repéré cette façon de “manager” un orchestre : la pratique, encore la pratique, toujours la pratique ! Il s’est inspiré de “El Sistema” : c’est un programme gratuit d’aide aux enfants en difficulté par l’apprentissage intensif et collectif de la musique. Leur but est de créer des orchestres d’enfants et d’adolescents. Vous avez bien entendu : tout est gratuit pour le musicien.

L’orchestre créé par Antoine Duhamel en 1999 est uniquement composé d’instruments à cordes : violons, altos, violoncelles, et une contrebasse. Il joue un répertoire baroque occidental : Bach et Vivaldi, mais aussi du baroque traditionnel bolivien.


Ils ont eu la chance de participer à une compétition en Argentine, dont voici un extrait video :


Comme quoi, cette aventure prouve que la musique n'a pas de frontières ! Alors, tous à vos violons et jouons ensemble !

A très bientôt !
Bérengère.

vendredi 5 septembre 2014

La Britpop, ben c’est du propre !

La Britpop, contrairement à mon annonce n’est pas une poudre à récurer qui vous donnera des étoiles plein les yeux… quoique!
Mouvement musical né en Angleterre à partir de 1993 suite à l’invasion des Nirvana, Pearl Jam et autres créatures chevelues dodelinant de la tête en rythme, la Britpop s’est voulu une réaction au grunge américain. Blur, Suede, Supergrass ou encore Oasis ont redonné leurs lettres de noblesse à la musique anglaise! La fin des années 80s fut surtout une période faste pour le Hip hop, genre auquel les britanniques restent totalement hermétiques, plutôt amateurs de bon rock des années 60s, 70s.
La britpop n’a d’ailleurs rien inventé puisqu’elle s’inspire totalement de cette période, des Beatles aux Kinks en passant par les Who et les Small  Faces : du rugueux en guitare et du festif. Le quotidien est omniprésent dans les paroles mais faut que ça bouge!


Alright (1995) de Supergrass, sur l’album I should coco

Ce mouvement a fait le tour de la planète au point même de faire la une des journaux quant au conflit présumé entre Oasis et Blur, devenus rivaux par le biais des médias.



Il faut dire que Liam Gallagher, le chanteur d’Oasis n’est pas la douceur incarnée quand il s’agit de ses concurrents et Damon Albarn, leader de Blur, en a largement fait les frais. Et puis, ces bisbilles musicales ne sont-elles pas sans rappeler les grands matches Beatles / Rolling Stones qui ont fait les riches heures des tabloïds anglais? ça croustille et ça fait vendre!
La Britpop incarne surtout cette période culturelle qu’est la Cool Britania, coïncidant avec l’arrivée de Tony Blair au pouvoir, phase euphorique après de longues années conservatrices.
Mais bon, cessons les grands discours, place à la musique!


Supersonic, premier single d’Oasis en 1994, sur l’album Definitely Maybe


Girls and Boys (1994) de Blur, single de l’album Parklife

Et pour ceux qui souhaiteraient en savoir plus, je ne peux que vous conseiller les excellentes émissions d’Arte, sous l’égide des années 90 cet été, qui m’ont inspirée cette petite parenthèse musicale :)
http://www.arte.tv/guide/fr/051671-000/blur-oasis/?vid=051671-000_EXTRAIT-F
http://www.arte.tv/guide/fr/051060-007/the-90s-in-music-6-6
Maud