mercredi 20 février 2013

Slow down, Baby...

 Dans une Galaxie lointaine, très lointaine, il y a fort, fort longtemps existait… le slow. Bon, bien sûr, le slow n’a pas disparu mais, sauf erreur, le quart d’heure où chacun cherchait l’âme sœur le temps d’une danse lascive est révolu. Maintenant faut que ça transpire, que ça se trémousse en hochant la tête alors que cet instant volé où la piste se vidait et où seuls quelques courageux lançaient un « Tu veux danser ? » avant de poser timidement leurs mains sur vos hanches est mort. Et c’est bien dommage tout de même !
Qui ne se souvient pas, l’œil humide, de ses premières « boums», de ses premières soirées où après avoir dévoré des yeux pendant des heures un charmant jeune homme (ou une charmante demoiselle), vous attendiez avec impatience ce délicieux moment où il/elle allait comprendre qu’il/elle rêvait de danser avec vous… avant que ce ne soit le copain boutonneux qui se lance (gloups) ?
Bref, en cette période de sentiment amoureux encensé, je me dois de vous faire un laïus sur le slow. Le slow est donc une danse lente, pratiquée à deux sur un calme tempo dans une ambiance, si possible, tamisée ou encore, selon wikipédia « le slow est plus une occasion pour se caresser sensuellement qu’une danse au sens strict. En tant que telle, elle évoque les premiers émois et l'éveil sexuel des adolescents, par exemple évoquée dans le film La Boum . » (c’est ce que je disais !)
Ça relève quasiment du préliminaire aussi un choix judicieux doit être établi avant de relancer cette pratique ancestrale. Le plus long slow sur lequel tous les plus de 30 ans ont dû au moins danser une fois : « Hotel california » des Eagles. Mais si souvenez-vous : 6 minutes 30, le slow le plus long qui pouvait devenir l’un des plus beaux ou des pires moments de votre vie en fonction du partenaire !
Le slow a d’ailleurs permis une reconnaissance mondiale pour de nombreux groupes… de métal. En effet, les plus beaux slows de ces dernières décennies ont été concoctés par des groupes comme Scorpions, Metallica, the Who, Led Zeppelin ou encore ce groupe, Extreme, dont tout le monde se souvient de cette chanson :



Mais absolument pas de leurs autres compositions plus échevelées…

  

Parmi les chansons de ces dix dernières années, nous avons tenté, mes collègues et moi, de vous faire un pot-pourri des ballades sur lesquelles nous nous laisserions volontiers entrainer sur la piste… le choix fut difficile mais ça donne à peu près ça :

 

Et pour ceux qui se plaindraient du manque flagrant de chanson francophone dans cette séléction très personnelle, cela tient au fait que finalement, j’adore les slows… mais je suis fort aise de ne pas en comprendre les paroles ;)

Maud

lundi 11 février 2013

La Saint-Valentin


La fête de la Saint-valentin approche. Je sais que pour certains, l'évocation de ce mot fait surgir des réactions très négatives et même parfois un urticaire géant.
Mais pour moi, il est synonyme d'amour, de rendez-vous galants, de petits présents pour rappeler à l'être aimé notre affection et notre attachement. Je vous l'accorde cette fête a une dimension très commerciale mais nous ne sommes pas obligés de nous ruiner pour déclarer notre amour à notre cher et tendre.

Par exemple, offrir un bon livre peut être une idée de cadeaux intéressante. Beaucoup d'écrivains ont écrit sur ce thème et mes collègues et moi, nous allons mettre à votre disposition une bibliographie fournie et non exhaustive.

L'amour se décline sous plusieurs formes : Le premier amour, la passion, le chagrin d'amour, le mariage et bien d'autres encore. 

 Pour le premier amour, je peux vous conseiller de lire "Le chant des orques" de Antje Babendererde qui nous amène en Amérique du Nord découvrir une autre culture, celle des Makahs avec ses traditions et aussi une jolie histoire d'amour entre deux jeunes gens.
"Si je reste" de Gayle Forman est un roman autour de plusieurs thématiques, notamment le deuil, les liens familiaux et amicaux et aussi sur le chagrin d'amour car l'héroïne Mia doit faire des choix et en premier lieu celui de vivre ou mourir. A cause de ce choix, la vie de plusieurs personnes sera bouleversée et changera. C'est un roman inoubliable et en plus la suite est aussi intéressante et palpitante.
Les comédies romantiques sont basées sur la rencontre de deux personnes avec des caractères souvent opposés comme dans "Le mec de la tombe d'à côté" de Katarina Mazetti qui raconte l'histoire d'une bibliothécaire et d'un agriculteur. J'ai aimé ce roman car il est original, bien écrit et les personnages principaux sont très attachants.
 Dans un genre très différent, "Les liaisons dangereuses" est un roman épistolaire, grand classique du 18e siècle avec une réputation des plus subversives. Et pour cause ! Nous assistons aux manigances libertines de Madame de Merteuil et de Monsieur de Valmont pour dévergonder la jeune, jolie et surtout naïve Cécile Volanges. Au centre de ses lettres échangées, l'amour y tient toute la place. Les personnages sont denses et l'intrigue est complexe. Un vrai régal ! (Le coup de cœur de Bérengère)
 Et enfin, "Persuasion" de Jane Austen! Au lendemain des guerres napoléoniennes, le capitaine Frederick Wentworth revient dans son pays natal, gradé et fortuné. Ce jeune homme est l’amour de jeunesse d’Anne Elliot, deuxième fille du vaniteux Sir Walter Elliot. A 27 ans, la jeune femme est en passe de devenir vieille fille car elle n’a pu se résoudre à épouser un autre homme. Les fiançailles des jeunes gens ont été rompues neuf ans plus tôt après que la grande amie et protectrice d’Anne, Lady Russel, l’ait fortement découragée à s’engager auprès d’un jeune aspirant sans le sou. Notre héroïne ne pensait plus jamais croiser Frederick mais le destin va en décider autrement...
Aucun des romans de Jane Austen ne passerait à côté d’un sujet aussi crucial que... l’Amour. Faire un mariage d’amour plus que de raison semble une évidence aujourd’hui mais il y 2 siècles (ce roman a été écrit en 1814), cela relevait du superflu. Or, dans ce roman de la maturité, il s’agit bel et bien de favoriser les tendres sentiments plutôt qu’un mariage de raison à l’avantage pécuniaire certain. Moins connu qu’ " Orgueil et préjugés ", "Persuasion" reste mon préféré ! (Le coup de cœur de Maud)
 On ne peut pas vivre que d'amour et d'eau fraîche, mais lire un bon roman sur ce thème est quand même une occupation bien agréable.



Je vous souhaite un excellent mois de février sous le signe de l'Amour.
Valérie

samedi 2 février 2013

Salvador Dali

Salvador Dali
 « regarder, c’est inventer »
C’est par cette citation que je vais commencer mon article sur ce peintre complètement inclassable… et aussi totalement fêlé, diront certains d’entre vous. Et bien pourquoi ne pas éveiller la part de folie furieuse qui sommeille en nous ?  
Regarder un tableau de Dali donne toujours envie de se tortiller la moustache, non ? Une de ses plus célèbres marques de fabrique, si ce n’est LA plus célèbre, celle qui fait que n’importe qui peut reconnaître le Maître quand il le voit.


Si j’écris cet article maintenant, c’est pour vous signaler une excellente exposition qui se tient au Musée Pompidou, du 21 novembre 2012 au 23 mars 2013. Il vous reste encore un peu de temps pour vous y rendre, si ce n’est déjà fait ! 
Je vous invite à parcourir le site suivant, qui détaille très bien le parcours à suivre dans le musée. Notamment le fait que l’exposition débute par la traversée d’un œuf géant, représentant la fertilité, la naissance et donc les origines.
Ce peintre, né en 1904 et mort en 1989, a connu un succès immense, empli de scandales et de coups de folie. Par exemple, ce jour où il a fait jeter du haut d’un avion des milliers de prospectus au dessus de New-York avec un texte qui s’apparentait à de la provocation.
Car nous avons affaire à un as de la provoc’, qui par conséquent inspire soit un total dégoût soit une totale admiration. Son œuvre est composée de nombreux courants artistiques : réalisme, surréalisme, mais aussi d’éléments épars : paranoïa, sexualité, famille, mythes et histoire, théâtralité, science et mystique. Autant dire que le mélange est explosif !!! Tout est un jeu de lumières, d’espace et de trompe-l’œil.
En voici quelques exemples : le moment sublime (1938), les montres molles (1931), Désintégration de la persistance de la mémoire (1952-1954).



Vous verrez d’autres œuvres de Dali dans les deux ouvrages que nous possédons à la bibliothèque :




Vous pouvez aussi visionner la présentation de l'exposition :


Dali, du 21 novembre 2012 au 25 mars 2013 par centrepompidou


Bérengère.