samedi 21 décembre 2013

L'Islam au musée du Louvre

J'ai découvert le musée du Louvre grâce à une sortie en 6e avec le collège. Evidemment, nous avions visité le département sur l'Egypte car nous l'avions étudié en cours d'histoire-géographie. Je me souviens d'avoir été impressionnée par le bâtiment ; à cette époque, la pyramide n'existait pas encore, la polémique viendrait plus tard. Aujourd'hui, elle est intégrée au décor et elle fait partie du lieu comme si elle avait toujours été là. Mes souvenirs sont lointains mais le sarcophage d'une momie est toujours présent dans mon esprit.
Je suis retournée depuis plusieurs fois dans ce musée que j'aime beaucoup malgré sa taille impressionnante. Aujourd'hui, en plus avec le site internet, nous pouvons préparer notre visite et cibler les départements à découvrir ou à redécouvrir.
Fin novembre, je voulais découvrir le département sur l'Islam ouvert en 2012.  Je trouvais très beau l'architecture extérieure pensée par deux hommes : Rudy Ricciotti et Mario Bellini qui ressemble à une "aile de libellule".

 Ainsi, quand on arrive dans cet espace de 3000m2, on est sous l'aile de libellule ce qui donne une lumière particulière au lieu. Ce premier niveau se trouve en rez-de-cour où sont exposés de très beaux objets dans de jolies vitrines. Ainsi vous pouvez découvrir des aiguières ( des vases à eau) qui servaient pour les bains et notamment celle du trésor de Saint-Denis qui est datée fin Xe siècle - début XIe siècle. Ce modèle est fait d'un seul bloc avec des oiseaux incrustés dessus. 

A l'étage inférieur, j'ai découvert des objets incroyables, notamment des boîtes ouvragées avec une multitude de tiroirs où on imagine ranger des bijoux plus précieux les uns que les autres.
Un objet m'a particulièrement fascinée : un chandelier aux canards et aux félins.



Ce chandelier immense mesure 34 cm de hauteur pour un diamètre maximum de 35.5 cm. On pourrait penser qu'il est lourd mais en fait, il est réalisé dans une seule feuille de métal et il n'a pas de fond. La technique utilisée est le repoussé. "La technique consiste à mettre en forme les reliefs par l'intérieur de la surface métallique, afin d'obtenir des motifs visibles à l'extérieur." Cet objet vient d'Iran et il est daté de la seconde moitié du XIIe siècle. 
Je pourrais vous citer encore d'autres objets plus fascinants les uns que les autres mais je vous invite à aller les découvrir par vous-même car la scénographie est faite de façon intelligente et intéressante.

lundi 16 décembre 2013

Femmes écrivains au Japon (1/3)


J’avoue, le Japon me fascine. Sa culture, cette application dans la présentation plus que dans le contenu, la forme plus que le fond, la littérature… Au Japon, la tradition « semble » côtoyer la modernité sans heurts. Pourtant, lorsque l’on creuse un peu, c’est bien plus complexe.
La place des femmes dans la société japonaise n’est pas aisée. Leurs projets d’avenir, pour beaucoup, restent le mariage et surtout les enfants. Une vie professionnelle en parallèle ? Mmh, pour de nombreux chefs d’entreprise, il ne saurait en être question d’où une propension accrue de femmes japonaises sans enfant et donc une chute de la natalité. Ce qui m’amène à vous parler des auteures japonaises.
 Tout le monde, plus ou moins, a entendu parler de Haruki Murakami, succès planétaire de 1Q84 et adaptation cinématographique de son roman la Ballade de l’impossible aidant. Sachez qu’à la même époque (1987) où est paru ce dernier, succès prodigieux de Murakami, une jeune femme perçait et révélait au Japon qu’une nouvelle forme de littérature était en train d’émerger… Son nom ? Banana Yoshimoto. Son livre ? Kitchen.

Roman étrange, tout en en introspection, où le quotidien côtoie le merveilleux et la poésie. L’héroïne vient de perdre sa grand-mère et ne trouve de réconfort que dans les cuisines et les plats qu’elle confectionne. Elle est recueillie par un ami dont la mère est en réalité le père du jeune garçon, travesti.
  Dans la seconde novella (roman court) qui suit Kitchen, une jeune fille perd l’homme qu’elle aime et  la course à pied devient son unique moyen d’oublier son chagrin l’espace d’un instant. Vous l’aurez compris, le thème de prédilection de Banana Yoshimoto est le deuil et les réactions de ses personnages pour le surmonter… ou pas.

Banana Yoshimoto, fille d’un poète et philosophe réputé au Japon, Takaaki Yoshimoto a reçu pour ce premier roman le prix « jeune talent » de la revue littéraire Kaien. Elle a alors 23 ans et Kitchen s’est vendu à 2.5 millions d’exemplaires au Japon. Pour de nombreux critiques littéraires, les romans de Banana Yoshimoto et de Haruki Murakami sonnaient le glas de la littérature « pure » et amorçaient un mouvement  centré sur le « je » narcissique, sans la dimension politique ou historique qu'affectionnaient les auteurs d’après-guerre. Ils vont jusqu’à les comparer au manga, type populaire par excellence ! Pourtant, cette mise en relief du quotidien et de son impermanence fait écho chez les lecteurs qui, eux, les ont plébiscités ! Kenzaburõ Õé, prix Nobel de littérature en 1994, souligne cette évolution dans ses mémoires comme suit : "Ma façon d'écrire, c'est-à-dire dans un style propre à la langue écrite, est devenue dès lors un style ancien et les deux écrivains que sont Murakami Haruki et Yoshimoto Banana ont commencé à créer une nouvelle écriture de l'oralité."
 Lorsqu’en 1993, Kitchen est traduit en anglais et parait aux Etats-Unis, le New-York Times s’exclame « Quelle clairvoyance ! Quel extraordinaire don pour exprimer les sentiments humains ! » Un critique japonais parle alors d’universalité car Banana Yoshimoto peut être comprise partout quant à la place de la technologie dans notre monde moderne et l’éphémère qui la caractérise. Bref,  le succès mondial de l’OVNI Yoshimoto reste un mystère pour les chantres de la littérature japonaise mais moi, modeste lectrice que je suis, je suis tombée amoureuse des personnages et des histoires de cette auteure, de cette étrangeté qu’elle révèle chez l’individu et de l’impermanence qu’elle souligne avec tant de délicatesse.

« Je crois que j’aime les cuisines plus que tout autre endroit au monde.
Peu importe où elles se trouvent et dans quel état elles sont, pourvu que ce soient des endroits où on prépare des repas, je n’y suis pas malheureuse. »

Maud
PS : Les citations proviennent de l'ouvrage : « Ecrire au Japon : le roman japonais depuis les années 1980 » de Mariko OZAKI, traduit par Corinne Quentin chez Philippe Picquier

mercredi 4 décembre 2013

Rencontre avec Marie-Hélène LAFON Le 9 novembre 2013, à 17h, en salle des mariages.

 
         Toute de violet vêtue, Marie-Hélène Lafon a fait une entrée remarquée dans la salle des mariages. Les 35 personnes qui l’attendaient l’accueillirent avec bonheur. Cet auteur est une habituée de l’exercice : elle peut se prévaloir d’avoir publié 12 ouvrages, dont beaucoup ont reçu de belles récompenses, notamment le Prix Renaudot des lycéens pour Le Soir du Chien en 2001. Elle est aussi régulièrement invitée sur des plateaux de télévision, et à la radio, pour évoquer son œuvre qui s’étoffe d’ouvrage en ouvrage.
         Cette rencontre était placée sous le signe du Salon du livre des Essarts-le-Roi, avec lequel la bibliothèque est en partenariat cette année.
         Une fois tout le monde installé, l’entretien a commencé directement dans le vif du sujet. Les éléments autobiographiques qui foisonnent dans tous ses ouvrages ont été le point de départ de la découverte de cet auteur de qualité, professeur de lettres classiques à Paris. L’entretien s’est très vite transformé en conversation, comme à la maison, où les lecteurs sont devenus acteurs et ont posé de nombreuses et pertinentes questions.
Elle a mis l’accent sur le fait qu’elle ne fait pas d’autobiographie, elle utilise simplement tout ce qui se passe autour d’elle pour le retranscrire en fiction. D’après ses mots, la réalité est bien plus riche et extraordinaire que l’imagination. Elle n’invente rien, elle transforme la réalité, elle se sert de son sens aigu de l’observation.
Elle a également avoué passer des mois entiers à retravailler ses textes, dans un souci du « mot juste », de la formule. Elle a cette « obsession » en elle de la langue française qui se traduit très bien dans ses textes. Son style est tout à fait particulier, opaque de prime abord, mais d’une richesse et d’une poésie inouïes dès que l’on se laisse emporter par la musique de son écriture.
Elle est par ailleurs très attachée à ses racines, le Cantal, Aurillac et le monde paysan qu’elle a connu de près. Les thèmes de l’héritage, de la famille et de l’avenir du monde paysan sont extrêmement présents dans son travail. Elle écrit pour retranscrire ce monde avec le plus d’exactitude possible, sans aucune complaisance : la rudesse, le silence et la solitude de ses personnages traduisent en effet une réalité qui tranche avec la vision idyllique que le lecteur pourrait avoir de la campagne avec de jolies vaches dans les prés.
Pendant une heure et demie, les questions se sont enchaînées, d’idées en idées, parsemées d’extraits choisis, lus par elle-même. Le temps est passé si vite ! Les échanges se sont poursuivis autour d’un verre et de petits fours, lors d’une séance de dédicaces.
Bérengère

mercredi 20 novembre 2013

Dans la poche

Le livre de poche est apparu en 1953 et chaque ouvrage coûtait deux francs. Henri Filipacchi fut le créateur de cette collection pour l'éditeur Hachette. Au début des années cinquante, le livre de poche ne se vendait pas très bien mais son créateur croyait en son succès et avait persévéré. Les premiers titres publiés étaient " Koenigsmark" de Pierre Benoit, "L"Ingénue libertine" de Colette, "Pour qui sonne le glas" d'Hemingway et bien d'autres encore... 
Le livre de poche a ainsi permis une démocratisation de la lecture de par son format mais aussi grâce à la diversité de ses titres. On trouve dans cette collection, des romans, des manuels de cuisine ou de bricolage, des recueils de poésie ou humoristiques. Au début de l'aventure, Henri Filipacchi s'était associé avec ses amis éditeurs d'Albin Michel, de Calmann-Lévy, de Grasset et de Gallimard.
Par la suite, d'autres éditeurs ont créé leur collection au format poche. Ainsi Thierry Magnier nous propose "Petite poche" pour les jeunes. On peut vraiment mettre ces livres dans sa poche ; ils ne font pas plus de 15 cm de hauteur. Les couvertures sont toujours très colorées avec juste le titre et l'auteur et pas d'illustrations. Ce parti pris est un choix de l'éditeur qui veut proposer aux jeunes des textes courts mais forts où le lecteur se crée ses propres images.  
"Petite poche" aborde des thèmes variés comme l'école, la mort, la puberté, l'amitié, la famille.
Dans "A table, Président !"de Yann Mens, c'est la "Panique chez les Toucouleur ! Leur famille a été tirée au sort pour recevoir le président de la République à dîner. Arrive le grand soir. Le Président est charmant, bien élevé. Il aime tout et tout le monde. Jusqu'au moment où Arsène lui pose la question fatale..." Cette "Petite poche" aborde le thème de la famille mais aussi de la différence entre les classes sociales. Cette histoire est écrite avec beaucoup d'humour et de chaleur humaine. 
Dans "Sur un arbre perché" de Mikaël Ollivier", Camille en CE2, aime les arbres depuis tout petit. Un jour, le maire de son village décide d'abattre le vieux cèdre de la cour de l'école. Camille part alors en résistance pour sauver cet arbre. Ce roman optimiste nous montre que la solidarité et la désobéissance a parfois des effets positifs. 
Dans "Juste en fermant les yeux" de Charlotte Moundlic, on suit le calvaire de la narratrice, une élève qui est paralysée par le trac dès qu'elle doit parler devant les autres élèves. Un jour, un écrivain vient dans sa classe et leur explique qu'il souhaite écrire avec eux une pièce de théâtre et qu'ils la joueront pour la fête de l'école. Ce travail va-t-il aider notre jeune élève à surmonter sa peur ?
Ce livre aborde le thème de la peur de l'echec et du manque de confiance en soi. Mais il nous montre que grâce au regard bienveillant d'un adulte, un enfant peut surmonter ses craintes et progresser.
Je trouve que tous les écrivains de cette collection apportent leur sensibilité, leur vision du monde. Tous les enfants peuvent se reconnaître à un moment de leur existence. Alors n'hésitez pas petits et grands à savourer une de ces petites poches.




Valérie

vendredi 25 octobre 2013

La chat-mania épisode 2 : Le retour du Chat




Meow à tous !
Une petite citation de Théophile Gautier pour commencer mon deuxième article sur les chats : « Si vous êtes digne de son affection, un chat deviendra votre ami mais jamais votre esclave. » Je vous laisse méditer là-dessus !
Aujourd’hui, on va voir les chats dans l’Histoire, et ses relations plus ou moins houleuses avec l’Homme. Et aussi comment on est passés de ça :

                      ... à ça :                 
Diego dans l'Âge de Glace vs Le Chat Potté dans Shrek 2

On ne peut résister ni à l’un, ni à l’autre, n’est-ce pas?
Pour que cet article ne soit pas trop long, je ne vais aujourd'hui évoquer que la première grande période de l'histoire féline, celle qui appréciait les chats...enfin plus ou moins :  l’Antiquité.
Le chat est un petit animal qui, à l’origine, était sauvage. C'est un petit mammifère carnivore de la famille des félidés. Cette famille compte une cinquantaine d’espèces.  Selon certaines théories, assez vraisemblables, il viendrait du Proche-Orient, puis serait passé en Europe via la Grèce.
Les humains ont essayé de l’apprivoiser dès l’Antiquité, notamment chez les Égyptiens, qui voyaient dans leurs yeux des portes secrètes vers l’au-delà. Le chat les a toujours fascinés, ce qui a eu pour conséquence de faire naître le culte de la déesse chat, Bastet. Déesse de la bonté et épouse du Dieu soleil Râ, elle était représentée avec une tête de chat. Cette déesse fut garante, pendant près de 12 siècles, de la vénération que portaient les Égyptiens pour les chats. Quiconque tuait un chat était passible de la peine de mort !!

Je vous présente la déesse Bastet!

Comme les hommes, des milliers de chats furent embaumés, momifiés et placés dans leur propre tombeau après leur mort.

Mignonnes, les poupées, n'est-ce pas?

Le chat avait une utilité pour éliminer les rongeurs qui attaquaient les récoltes, mais il surprenait également les Égyptiens par sa grande indifférence envers le monde qui l’entoure…cette attitude signifiait forcément que le chat avait une connaissance qui surpassait les compétences des humains.
Après les Égyptiens, les Romains ont aidé à répandre les chats en Europe, via leurs propres expansions au fil des siècles. Ils en avaient une image très terre à terre, appréciant leurs dons de chasseurs mais ne leur montrant que peu d’affection. Les représentations romaines de chats sont d’ailleurs très réalistes, n’évoquant jamais de pouvoirs mystiques, ou un quelconque culte.
Les chats ont continué de se croiser entre chats domestiqués et chats sauvages, mais resteront longtemps à dominante sauvage, ne se laissant que peu apprivoiser.

Leur population ne cessant de croître, les chats devinrent seulement tolérés pour leurs vertus de chasseurs, mais aussi comme complément nutritionnel, en cas de disette… La christianisation de l’Europe de l’Ouest et la fondation d’ordres religieux ont eu pour conséquence une grande appréciation des chats dans les monastères, qui étaient alors de grandes propriétés agricoles, donc avec beaucoup de rongeurs. Ils furent même introduits dans les cellules des moines et des religieuses, seul animal de compagnie à être autorisé. Hélas, vint ensuite le temps où les monastères tuaient les chats pour récupérer leurs peaux, servant à doubler les habits cléricaux...

Voilà, c’est fini pour aujourd’hui, dans le prochain épisode Luke Skywalker suivra un entraînement avec Maître Yoda…ah pardon, on me dit que je me trompe de trilogie…
Pas grave, la fois suivante je vous parlerai de la persécution qu’ont subie nos amis à moustaches durant le Moyen-âge. Vous pouvez dès à présent trembler ! MOUAHAHAAAAA (ceci est un rire démoniaque)

Bérengère

vendredi 18 octobre 2013

Jake Bugg ou le retour aux sources…

Jake Bugg n’est pas une nouvelle marque de whisky contrairement aux vagues consonances avec un autre « Jack » célèbre mais un jeune chanteur apparu sur les ondes en 2012. 



Frimousse de jeune premier sur la jaquette, on aurait tendance à l’imaginer sorti tout droit d’un boys band comme il en apparait de manière récurrente ces dernières années. Oui, mais en fait… non, pas du tout. A la première écoute, sa voix grave, légèrement nasillarde, vous rappelle quelque chose mais qu’il faut plutôt aller chercher du côté des années 60.
Cette voix n’est pas sans rappeler celle de Bob Dylan et cette chanson là « Two fingers », le refrain ne ressemblerait-il pas aux Beach Boys ? Enfin avec des paroles tout de même plus profondes ! Et « Broken », n’est-il pas sans évoquer Joni Mitchell ? 

Taste it

Rock trémoussant ("Taste it"), folk-rock, un brin de country (« Country song »), Jake Bugg, du haut de ses 19 ans, est revenu aux sources, accompagné la plupart du temps d’une simple guitare. Alors non, on n’est pas retourné par la créativité de sa musique mais ça ne fait rien car ce jeune natif de Nottingham nous a offert un disque indémodable, qu’on peut écouter en boucle, sans lassitude 
aucune, tant chaque morceau est un petit bijou. Que demander de plus ?


Someone told me

Maud
Site de Jake Bugg

vendredi 4 octobre 2013

L'épopée de l'aviation

Le 23 septembre 1913, l'aviateur Roland Garros a traversé pour la première fois la Méditerranée sans escale en huit heures à bord d'un Morane-Saulnier H. Cette traversée est réellement un exploit à cette époque où les avions étaient vraiment rudimentaires. Les pilotes étaient des héros qui prenaient beaucoup de risques pour faire progresser l'aviation.


Roland Garros est né en 1888 à la Réunion et il est décédé en 1918 lors d'un combat aérien. Au cours de sa courte vie, il a engrangé les exploits comme le premier record d'altitude à 3950 m le 4 septembre 1911. Il pense que grâce à ces prouesses la sécurité et la solidité des avions seront améliorées.
Roland Garros n'est pas le seul aviateur à avoir fait progresser l'aviation. Un autre pilote très connu est Charles Lindbergh qui va effectuer la première traversée aérienne entre New-York et Paris le 20 mai 1927 à bord d'un monomoteur Ryan appelé Spirit of St.Louis. Dans Le documentaire "100 avions de légende", son périple nous est raconté et nous pouvons aussi découvrir d'autres avions tout aussi légendaires.
Mais l'aviation n'est pas seulement l'apanage des hommes et certaines femmes vont se démarquer et créer aussi quelques exploits. Elise Deroche est la première à décrocher un brevet de pilote en 1910. En 1912, c'est l'américaine Harriet Quimby qui sera la première femme à traverser la Manche deux ans après Louis Blériot. Les femmes sont aussi "Les conquérants du ciel".

 

Voler a longtemps été un rêve pour les humains et aujourd'hui nous pouvons le faire de mille et une façons ; en avion bien sûr mais aussi avec un parachute, un deltaplane, une mongolfière ou dans une fusée. Et même, avec juste des ailes accrochées dans le dos, l'homme recherche toujours à repousser ses limites et à créer de nouveaux exploits.

jeudi 26 septembre 2013

Le Chat-mania 1

La Chat-mania 1





Mmmm, oui, esclave humain, nourris-moi encore!
Meow à tous ! 
Aujourd'hui, premier article consacré à nos amis à moustaches!! (non, je ne parle pas de Tom Selleck)

Les chats ont traversé les âges, connaissant des périodes fastes et des périodes noires. En effet, de l'adoration des Egyptiens, jusqu'aux vidéos de chats mignons sur You Tube, en passant par les massacres de chats noirs au Moyen-âge, les relations entre l'Homme et le chat furent pour le moins mouvementées. 

Je vous en reparlerai dans un prochain article, parce que là, je voudrais vous parler du présent : les chats ont envahi le moooonde !!
Eh oui, le chat a même détrôné le chien en tant que compagnon préféré des Français (sondage de 2011). On voit partout sur la toile des vidéos, des photos et des dessins de matous trooooop mignons, qui jouent, qui miaulent, qui râlent, qui roupillent, qui roupillent, oh et qui dorment aussi, et puis qui dorment encore... Bref, des vidéos passionnantes !
Tout d’abord, laissez-moi vous faire part d’un article sur le site du Monde : Les fous du matou. 

...Eh voilà, le chat est devenu notre maître...

Je vous présente aussi un chat très sympathique, Maru, qui habite au Japon, et dont l’esclave...je veux dire le propriétaire, poste les aventures sur le net. En voici une petite pour vous (attention, âmes sensibles s’abstenir, ce chat est addictif !) : 


Sur ce, je vous laisse méditer sur le comportement de l'Homme vis-à-vis des félins, pendant que vous êtes en train de regarder toutes les vidéos de Maru en boucle, en lâchant des "Oh qu'il est mignooon!" 

Bientôt, je vous ferai une petite histoire des chats et de leurs relations avec l'Homme...ne ratez pas le prochain épisode! 

Bérengère

mardi 17 septembre 2013

Les voyages et leurs guides

Je reviens de vacances la tête pleine d'images incroyables des Gorges du Tarn et en vagabondant dans la bibliothèque, je tombe sur les livres de voyage et j'ai soudain envie de repartir pour découvrir en France ou ailleurs les merveilles dont est parsemée la planète.
J'ai donc choisi quelques guides variés pour voyager au moins par l'esprit.
Commençons par une découverte française. Ainsi le Vercors, avec ses falaises et ses haut-plateaux offrent des décors somptueux sur plusieurs départements, la Drôme et l'Isère. Le guide "Itinéraires de découvertes" vous propose de découvrir cette région en vous racontant son histoire et les hommes qui l'ont bâtie. Puis dans un deuxième temps, ce livre vous fait passer par les routes qui traversent cette jolie région française.
Poursuivons notre périple en Europe et plus précisement en Italie. Dans le guide "A toi l'Italie !" nous suivons deux enfants, Elena et Allessandro qui nous présentent leur pays. Les enfants nous racontent l'histoire de l'Italie, leur vie quotidienne, leur école, leur temps libre, leur gastronomie, leur langue et leurs coutumes. Ainsi, on apprend que le tutoiement est spontané et que la sieste est très courante car il y fait très chaud. Je trouve ce livre très ludique avec des encarts, de la couleur, facile d'accès et qui nous permet d'apprendre beaucoup de choses. 
Mais pour découvrir un pays entier, il faut beaucoup de temps pour l'apprécier dans tous ses aspects. Alors on peut décider de partir pour une ville européenne comme Bruxelles. L'architecture est reine dans cette ville qui est la capitale de l'Europe avec le parlement européen. Le centre de Bruxelles se divise en deux parties : la ville basse et la ville haute. La Ville basse est le coeur ancien de la cité où vous pourrez découvrir la Grand-Place et l'hôtel de Ville qui date du 15e siècle. La Ville haute abrite quant à elle, le Palais royal avec un parc magnifique autour. Ce quartier abrite aussi beaucoup de musées comme le palais des Beaux-Arts et le musée instrumental.
Ce guide nous propose aussi une découverte de Bruges, Gand et Anvers. Anvers est une ville portuaire qui est connue aujourd'hui pour être le centre du commerce international des diamants. Gand peut paraître plus austère mais après un programme de restauration de ses maisons médiévales et de nettoyage de ses canaux, elle a retrouvé un second souffle et une seconde jeunesse.
Bruges est la deuxième ville touristique de Belgique avec ses belles maisons préservées se reflétant dans les canaux. Elle n'a pas été détruite durant les guerres et n'a jamais été une cité industrielle. Ce sont les drapiers qui ont financé les édifices somptueux durant deux cents ans. Ainsi vous pouvez admirer le Belfort, l'hôtel de ville, le Provinciaal Hof...
Et si vous êtes un voyageur de pays plus lointains, le Brésil peut vous attirer avec sa diversité, son énergie, son dynamisme et puis en 2014, il se déroulera un évènement très important pour eux : la coupe du monde de football.
Le Brésil est un immense pays et il vous faudra sûrement plusieurs voyages pour le découvrir. Il fait rêver grâce à ses plages de sable fin, à son carnaval mais c'est aussi avec sa forêt amazonienne, poumon de notre planète. Alors pour un voyage aussi dépaysant, il vous faut un guide complet, précis et attractif. La collection "Bibliothèque du voyageur" chez Gallimard peut vous aider dans votre projet.
Mais je me dis, tout d'un coup pourquoi partir aussi loin, alors que nous avons la chance d'être le pays le plus visité au monde et surtout nous avons aussi la plus belle ville  : notre capitale, Paris.
Pour une visite en famille, le guide "Découvrir Paris est un jeu d'enfant" paraît idéal car il est classé par thèmes. Si vous vous intéressez à la mode, le musée Galliera est pour vous ; à l'Asie, le musée Guimet. Ce guide est clair, accessible et vous permet de parcourir Paris et ses environs avec des enfants de tous âges.
La lecture de ces ouvrages m'a donné envie de partir mais pour l'instant je dois rester à la bibliothèque. Mais heureusement il me reste les romans pour voyager tranquillement dans mon lit et dans ma tête grâce à de merveilleux auteurs qui écrivent pour les petits et pour les grands.



Valérie

lundi 26 août 2013

World War Z

En 2006, Max Brooks publie un livre assez étrange, du nom de World War Z : Une histoire orale de la guerre des zombies.



 ça claque, comme couverture, non?

Mais avant toute chose, qui est Max Brooks ? Il est né à New-York en 1972, et est à la fois écrivain et scénariste. En 2003, il avait déjà abordé le sujet des zombies dans le Guide de survie en territoire zombie. Ce guide est l’outil indispensable à avoir si vous êtes confrontés à une attaque imminente de zombies ! L’auteur allie les références de la culture zombie à un grand sens de l’humour. On sent qu’il en connaît un rayon dans le découpage en règle de ces p’tites bêtes !


Max Books, son regard de tueur et son guide de survie

Avec World War Z, l’auteur change de registre, et prend un ton plus sérieux et surtout plus sombre face à l’invasion de nos amis morts-vivants. En effet, l’auteur part du postulat qu’une pandémie mondiale de zombies fait rage sur la Terre. Sa réflexion se porte alors sur les réactions humaines qui en découleraient. En effet, que feraient les gouvernements ? Max Brooks se met dans la peau d’un agent de l’ONU chargé de faire des rapports sur la catastrophe. Le texte se présente donc comme une série d’interviews avec les différents protagonistes du récit : des médecins, des militaires, des politiques…toujours en privilégiant le côté humain du drame.
Ce que l’auteur veut faire comprendre à travers la menace fictive des zombies, c’est qu’une pandémie mondiale causée par l’Homme est tout à fait possible et là, que ferions-nous ? Une arme bactériologique pourrait très bien se retourner contre nous et raser l’espèce humaine. A force de faire des expériences, et de « jouer » avec des virus mortels, il se peut bien que y passions tous. C’est ce message plutôt sombre que veut nous faire passer Max Brooks, et finalement, les zombies ne sont pour lui qu’un prétexte pour transmettre ses propos.

Et en cela, le film est une excellente adaptation du livre !! J’ai vraiment apprécié que l’esprit soit conservé, et que le film ne devienne pas une boucherie gratuite. Si vous pensiez voir un bon Romero comme on les aime, passez votre chemin ! Même si vous aurez la satisfaction de voir Brad Piiiiiiiiiiiiiiiiitt (euh, pardon je m’égare) qui tabasse du zombie à la hache ! Le personnage joué par Brad Pitt est aussi un agent de l’ONU, mais on le voit parcourir le monde à la recherche d’un antidote à cette pandémie. Le trouvera-t-il ? Mystère ! On ne s’ennuie pas une seconde, le rythme est haletant, tout est là pour passer un bon moment !
Voici la bande annonce, pour vous donner l’eau à la bouche…non non non je ne suis pas comestible ! moi aussi j’ai une hache sous mon bureau ! : 



Voilà voilà, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter un bon visionnage et d'excellentes vacances pour ceux qui y sont encore!!

Bérengère

mercredi 21 août 2013

Au pays des vacances

Le début des vacances est enfin là. Il est vrai que l'on a du mal à imaginer que l'été a commencé avec le temps maussade de ces derniers mois. Et pourtant, nous pouvons commencer à y penser et nous demander quelles activités nous allons pouvoir faire avec notre famille. Tout le monde n'a pas la chance de partir en vacances, seuls 40 % des ouvriers sont partis contre 70 % des cadres en 2010 selon des données de l'observatoire des inégalités.
   
 Mais même en restant chez soi,
on peut passer d'excellentes vacances
et s'amuser avec ses amis à des jeux de plein air
comme la passe à dix, la chasse aux trésors, le dauphin
et des tas d'autres jeux expliqués dans ce livre.


Et si vous avez plus une âme d'aventurier, je peux vous proposer une course d'orientation et pour être sûr de ne pas vous perdre et de pouvoir parer à toutes les éventualités, "Les 1001 astuces de l'aventurier nature" peut vous aider dans votre projet.


Mais évidemment tout le monde n'a pas envie de se perdre dans la forêt de Rambouillet, alors pendant les vacances, on peut aussi ne rien faire et Anne Abile-Gal vous donne toutes les explications pour réussir ce tour de force dans notre société où il faut toujours être en action pour exister.


Et puis on peut voyager aussi bien assis dans son fauteuil en lisant un récit de voyage. Hadrien Rabouin a ainsi parcouru la France avec sa vache Camomille, 1300 kilomètres à pied, avec 20 euros en poche et un sac de riz.
Dans un style très différent, on peut découvrir les aventures de Florence Arthaud, "la petite fiancée de l'Atlantique" qui à vingt ans à participer pour la première fois à la route du Rhum.


Pour ceux qui auront la chance de partir en voiture pour rejoindre leurs lieux de vacances, j'ai envie de vous proposer un livre formidable pour occuper les enfants pendant le trajet :"Petits jeux en voiture". Cet ouvrage est une mine d'idées à faire en toute sécurité.
Par exemple, on peut chercher des formes d'animaux dans les nuages (j'espère que vous aurez des cumulus, signe de beau temps). Dans les bouchons (il y en a toujours,hélas !!!) vous pouvez trouver des mots à partir de la plaque d'immatriculation qui vous précède ou additionner les chiffres qui la composent et trouver un résultat à "un seul" chiffre. Je vous le dis, cet ouvrage est vraiment génial.


Arrivés à destination, la question des activités se pose toujours :
- randonnée,
- escalade,
- vélo,
- canoë-kayak.
- planche à voile,
- plongée sous-marine.
 Le choix est souvent vaste et je ne vous parle pas des sorties culturelles au musée, dans un château ou autres. 


Pour terminer, il ne faut pas oublier que le mot vacances vient de vacant qui signifie oisif, inoccupé, libre. Alors, buller sur la plage, sur un transat face à la montagne ou chez soi dans son jardin est vraiment une occupation à privilégier pendant l'été.


BONNES VACANCES A TOUTES ET A TOUS.
 Valérie
P.S : Une dernière chose, à la rentrée pour vous aider à choisir un sport pour votre enfant, je peux vous conseiller de compulser cet ouvrage.



vendredi 5 juillet 2013

La Préhistoire


On fait débuter l’Histoire avec la naissance de l’écriture, vers 3 300 avant Jésus Christ. Mais les hommes existaient bien avant ! Donc, avant l’Histoire, il y a la Préhistoire. Elémentaire, mon cher Watson !
La Préhistoire commence il y a environ 4 Ma (= millions d’années), avec la période dite du « Paléolithique ancien » : c’est le bon vieux temps ! Avec des Australopithèques tout partout! Si si, vous en connaissez une, ne me regardez pas comme ça, elle s’appelle Lucy, et elle est très sympa. Son squelette a été découvert en 1974, en Ethiopie. D’ailleurs il est actuellement exposé au musée d’Addis-Abeba, capitale de l’Ethiopie. Ses découvreurs l’ont surnommée Lucy, parce qu’ils écoutaient, lors de sa découverte, la chanson des Beatles Lucy in the sky with diamonds. Elle aurait donc pu avoir un nom beaucoup moins glamour : Help, Yellow submarine, Ticket to ride, et j’en passe !


Say hello to Lucy!!

Le premier bipède du genre « Homo » est « l’Homo rudolfensis », apparu il y a environ 2.5 Ma. Même si Lucy adoptait de temps en temps la posture debout, c’est l’Homo rudolfensis qui en fait sa posture principale, et crée de ce fait la famille des Hominidés.
A peu près à la même époque apparaît « l’Homo habilis » : ce terme « habile » est employé pour ces individus parce que ce sont les premiers à tailler des objets et à créer des outils pour rendre leur vie plus « facile ». Couper des peaux de bêtes avec un silex taillé, faire des lances pour chasser ou se défendre. D’ailleurs ce sont également les premiers à manger régulièrement de la viande, ce qui a eu pour effet d’augmenter leurs apports journaliers en protéine et par voie de conséquence la taille de leur cerveau.
Puis, il y a environ 1.5 Ma, « l’Homo erectus » fait son apparition. Ce n’est pas le premier à se tenir debout, mais son nom traduit une morphologie qui le rapproche beaucoup de nous, avec un physique plutôt élancé qui lui permettait de courir en position bipède.
Enfin, coexisteront « l’Homo Neanderthalensis » et « l’Homo sapiens ». L’homme de Neandertal finira par s’éteindre, il y a environ 30 000 ans, tandis que l’Homo sapiens évoluera en…nous ! On appelle ce dernier également Homme de Cro-Magnon. Cette appellation est en fait le nom d’un abri préhistorique en Dordogne, aux Eysies-de-Tayac. Or, ce sont les Néandertaliens qui ont appris à faire du feu !! Fini, les soirées à se geler les pieds, et les steaks tartares !!! On peut les remercier de nous permettre de faire griller des côtelettes le dimanche midi pour nos barbecues. Par ailleurs la cause de leur disparition est encore un mystère pour les archéologues. 
La Préhistoire est une période réellement intéressante. Les archéologues trouvent tous les jours des restes de ces civilisations qui constituent l’origine de l’Humanité. Les différents genres « d’Homini » ont façonné, de façon inconsciente, les humains que nous sommes aujourd’hui. D’ailleurs nos corps continuent d’évoluer, en lien avec nos pratiques de vie.
Je ne  poursuivrai pas plus avant les détails de ces civilisations, parce que je pourrai y rester des jours, mais je vous invite à consulter nos ouvrages sur le sujet, pour découvrir toute la richesse de nos ancêtres.


D’ailleurs, n’oublions pas que les hommes préhistoriques étaient des artistes !!! Vous n’avez qu’à visiter la grotte de Lascaux par exemple, découverte par hasard en 1940, par un groupe de jeunes gens qui cherchaient un trésor…et ils en ont trouvé un ! Des peintures rupestres magnifiques (autrement dit de l’art pariétal, c’est-à-dire dont le support est une paroi), datant d’environ 18 000 ans, dans un état de conservation remarquable. Hélas, le tourisme de masse a détérioré la qualité des peintures, c’est pourquoi nous en visitons désormais une reproduction.
Mais on a trouvé aussi de nombreuses sculptures, notamment la très belle Dame de Brassempouy, trouvée dans les Landes, et datant d’environ 21 000 ans avant notre ère. Nous possédons également quelques ouvrages sur l’art de la Préhistoire, qui est vraiment très riche !!

Bérengère

vendredi 28 juin 2013

Ça peut pas faire de mal… Voire même du bien

Aujourd’hui, je vais vous parler littérature, de celle qui vous enchante, vous amène à rêvasser les yeux clos. 
« Heu… apprécier la littérature les yeux clos, vous êtes sûre ? » me répondrez-vous.
Oui, j’en suis sûre. En écoutant la voix de Guillaume Gallienne sur France Inter, tous les samedis de 18h10 à 19h dans l’émission « ça peut pas faire de mal ».




 Guillaume Gallienne, beaucoup le connaissent en tant qu’acteur, que ce soit dans le dernier Asterix et Obelix au service de sa Majesté, Le concert ou en tant que sociétaire de la Comédie Française mais Monsieur Gallienne a aussi une fort belle voix dont il sait user pour nous guider parmi les chefs d’œuvre de la littérature depuis bientôt 4 ans.
Contemporain, classique, théâtre ou poésie, Guillaume Gallienne s’attaque à ce que bon lui semble, selon ses envies du moment et nous fait découvrir ou redécouvrir des œuvres autour desquelles, parfois, on tourne depuis fort longtemps sans oser les aborder de front.
Comme La divine comédie de Dante



Ou les Sept piliers de la sagesse de T.E. Lawrence



Ou simplement celles qui ont marqué notre jeunesse comme les romans des sœurs Brontë ou 1984 de George Orwell
Vous pouvez donc réécouter cette émission en podcast ici et pour ceux qui ne seraient pas forcément familier de l’outil, une cession de rattrapage repasse pendant l’été, tous les jours de la semaine.
Evidemment, pour les réfractaires à la lecture à voix haute, aussi merveilleuse soit la voix, nous avons toujours les versions papier !
Bonne lecture à tous…
Maud

lundi 17 juin 2013

Yannick Noah : déjà 30 ans

Le 5 juin 1983, Yannick Noah remportait le tournoi du grand chelem de Roland Garros. Depuis, aucun français n'a réussi à renouveler l'exploit. Depuis quelques années, nos espoirs se portent sur le joueur Jo-Wilfried Tsonga, classé actuellement 8e mondial. Son meilleur parcours dans ce tournoi s'arrête en quarts de finale en mai 2012.
Yannick Noah est né le 18 mai 1960 à Sedan. Il va découvrir le tennis au Cameroun, pays de son père. En 1971, il va rencontrer Arthur Ashe, joueur américain, qui lui conseillera de devenir professionnel. Il démarrera sa carrière en 1977 et l'année suivante gagnera le tournoi de Wimbledon junior. 
Ses performances à Roland Garros commence dès 1980 où il va jusqu'en huitième finale à tout juste vingt ans. L'année suivante, il se hisse jusqu'en quarts de finale. 
En 1983, il s'est particulièrement préparé avec son entraîneur Patrice Hagelauer pour le tournoi de Paris. Il se sent bien physiquement et mentalement. Ainsi avant la finale contre Mats Wilander, il va battre un grand joueur, Ivan Lendl en quarts de finale en quatre sets. En demi-finale, il se retrouve contre un français, Christophe ROGER-VASSELIN qu'il bat facilement. La route vers le titre semble dégagée mais Yannick Noah rêve qu'il va perdre. Alors quand il rentre sur le central, il se dit qu'il ne doit pas laisser passer sa chance. Il va être le dernier joueur à gagner un tournoi du Grand Chelem avec une raquette en bois.



Petit rappel, il existe quatre tournois du Grand Chelem : 
- L'open d'Australie, à Melbourne,
- Roland Garros, à Paris,
- Wimbledon, à Londres,
- L'US open, à New-York.
Ces tournois se déroulent sur deux semaines et pour chaque tour, les hommes doivent remporter trois sets. Très peu de joueur(e)s ont réussi à gagner les quatre tournois à la suite. En fait, ils ne sont que deux : un homme, Rod Laver en 1969 et une femme, Steffi Graf en 1988. D'autres les ont gagnés mais sur plusieurs années comme Roger Federer, Rafaël Nadal ou Maria Sharapova.
Pour revenir à Yannick Noah, après sa victoire à Roland Garros, il va connaître des hauts et des bas. Il atteindra son meilleur classement en 1986 en devenant le 3e mondial. En 1991, il arrête sa carrière mais il tentera un retour en 1995 et 1996. Son dernier match, il le fera en double à Roland Garros avec Henri Leconte
Puis, il s'est reconverti en capitaine de l'équipe de France de Coupe Davis. Il va insuffler son énergie à Henri Lecomte et Guy Forget, et à Lyon, ils vont gagner la coupe face aux américains Pete Sampras et André Agassi. En 1996, il récidive avec à ses côtés Cédric Pioline, Guillaume Raoux, Guy Forget et Arnaud Boetsch contre les suédois.


Puis il a entamé une carrière de chanteur qu'il poursuit encore aujourd'hui avec succès. Yannick Noah est une des personnalités préférées des français, il paraît simple, authentique et sincère dans toutes ses actions. 
A la bibliothèque, nous avons des livres sur le tennis et notamment une biographie de André Agassi, autre grand joueur qui nous fait découvrir les coulisses d'un sportif de haut niveau.


Valérie