vendredi 20 juillet 2012

Les jeux paralympiques...

... se déroulent à la suite des jeux olympiques. Ils ont été créés par un médecin d'origine allemande, Ludwig Guttmann à la fin de la seconde guerre mondiale. Ce neurologue pensait que le sport pouvait améliorer la qualité de vie des personnes blessées durant la guerre. En 1948, il a créé les Jeux internationaux en fauteuil roulant. Douze ans plus tard, les premiers jeux ont eu lieu à Rome.
Cette année-là, 400 athlètes de 23 pays participaient... A Londres, ils seront 4200 pour 150 pays. Les sportifs qui peuvent accéder aux jeux sont les handicapés moteurs, visuels et mentaux. En 2012, 150 athlètes français vont concourir dans 16 disciplines du 29 août au 9 septembre.

Parmi les sports représentés : le tennis en fauteuil. En 2008, à Pékin, La France a gagné une médaille d'or grâce au double formé par Michaël Jérumiasz et Stéphane Houdet.


 Valérie

vendredi 13 juillet 2012

Découvrir Stefan Zweig aujourd'hui,

C'est un peu comme réaliser enfin que la terre est ronde... mais il n'est jamais trop tard !

Tout a commencé par une Bande dessinée : "Les derniers jours de Stefan Zweig", adaptation du roman du même nom et du même auteur, Laurent Seksik, illustré par Guillaume Sorel.
En 1941, Stefan Zweig et son épouse, Lotte, débarquent au Brésil, fuyant cette Europe déchirée par la guerre et le fascisme. Six mois plus tard, le couple met fin à ses jours. Ce récit, mélant fiction et réalité, décrit la spirale de désespoir qui submerge l'écrivain viennois face au monde qui s'écroule. Sa femme, après quelques tentatives pour le ramener vers la lumière, l'accompagne jusqu'au bout.
Comme il n'y a pas d'âge pour les préjugés imbéciles (pléonasme ?), Stefan Zweig était, dans ma mémoire paresseuse (cela remonte à l'adolescence), un auteur classique... un peu ennuyeux, décrivant les états d'âme de la grande bourgeoisie européenne, dont il est issu. Certes l'époque est passionnante, Vienne magnifique, mais les idées reçues ont la vie dure.
Je découvre finalement un humaniste épuisé par son impuissance à changer le monde. Et bien au-delà, une langue riche et puissante qui guide au-delà des apparences, met en lumière la folie, les égarements humains sans jugement mais sans concession. De plus, ses nouvelles restent furieusement d'actualité. 

"Le joueur d'échec", édité après sa mort, narre l'affrontement autour d'un échiquier entre le champion du monde en titre et un inconnu, sur un bateau menant ses passagers vers le Brésil. Le premier est un jeune arrogant totalement ignorant du monde qui l'entoure hormis son univers. Il est dit de lui : "Comment un si prompt succès n'eût-il pas grisé une cervelle aussi vide ?... Comment voulez-vous qu'un petit paysan du Banat, âgé de vingt et un ans, ne soit pas ivre de vanité en voyant qu'il lui suffit de déplacer des pièces sur une planche à carreaux, pour gagner, en une semaine, plus d'argent que tous les habitants de son hameau n'en gagnent en une année de bûcheronnage et autres travaux éreintants ?" Le deuxième, discret à outrance, révèle petit à petit son parcours qui l'a mené aux portes de la folie.

"Vingt-quatre heures dans la vie d'une femme", Nouvelle également, parue en 1927, se déroule dans une petite pension de la Riviera. Une femme en villégiature, mariée, deux enfants, apparemment honorable, disparaît en compagnie d'un inconnu qui semblait également tout à fait respectable. La nouvelle bouleverse la micro société d'estivants. Seul le narrateur ose avancer l'hypothèse que cette femme n'est pas forcément un monstre du fait de son geste quelque peu inopportun. Son attitude attire l'attention d'une vieille dame anglaise qui se confie alors à lui.

D'autres nouvelles s'ajoutent à ces deux premières, ainsi qu'un roman et de nombreuses biographies, parmi lesquelles Marie-Antoinette, Marie Stuart...
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Guillaume Gallienne offre une fois de plus une très belle entrée en matière dans son émission "ça peut pas faire de mal", à écouter sans modération.
 
Sandrine

vendredi 6 juillet 2012

Les origines des jeux olympiques modernes

Sous l'impulsion de Pierre de Coubertin, le premier Comité International Olympique s'est constitué le 23 juin 1894, préparant ainsi les premiers jeux modernes, à Athènes, 2 ans plus tard. Depuis cette date est célébrée la journée internationale du sport.

Le drapeau olympique, composé de cinq anneaux de couleurs entrelacés représentant l'union des cinq continents, fut accepté par le congrés de Paris en 1914 ; il symbolise la rencontre des athlètes du monde entier. Les premiers jeux olympiques d'hiver, quant à eux, se sont déroulés à Chamonix la première fois en 1924.

Autre symbole, la flamme olympique représente le lien entre les jeux antiques et les jeux modernes. Elle est en usage depuis 1928 et effectue un parcours sous forme de relais, avant la tenue des jeux, depuis 1936.
Un hymne existe depuis 1896. Il a été créé par le musicien grec Spyros Samaras sur les vers du poète Costis Palamas. Dès 1957 ce chant deviendra l'hymne officiel du Comité International Olympique (CIO). Chaque ville organisatrice peut d'ailleurs créer son propre hymne.
Les Jeux commencent  et se terminent par les défilés des athlètes. L'ouverture du défilé est réalisée par la délégation grecque et se ferme avec les athlètes du pays organisateur. La compétition se déroule sur quinze jours dans différents sites. Les sportifs sont logés dans un village spécifique avec leurs entraîneurs. Depuis 1968, une mascotte est créée pour chaque édition qui symbolise les valeurs de l'olympisme.
Le CIO a érigé une charte où il défend ses valeurs :
  • "L'olympisme est une philosophie de vie, exaltant et combinant en un ensemble équilibré les qualités du corps, de la volonté et de l'esprit.
  • Le but de l'Olympisme est de mettre le sport au service du développement harmonieux de l'humanité [...]
  • La pratique du sport est un droit de l'homme.
  • Toute forme de discrimination à l'égard d'un pays ou d'une personne fondée sur des considérations de race, de religion, de politique, de sexe ou autres est incompatible avec l'appartenance au Mouvement olympique."
La devise est : citius, altius, fortius...(plus vite, plus haut, plus fort...).

Les langues en usage pendant les jeux sont, dans cet ordre, le français, l'anglais et la langue locale. Le nombre d'athlètes est désormais plafonné à 10 500 en été et le nombre de podiums à 302. Les disciplines peuvent évoluer entre deux compétitions avec l'apparition de nouveaux sports comme le taekwondo en 2000. Les jeux sont l'occasion pour certaines disciplines de sortir de l'ombre comme l'escrime, le tir à l'arc, le canoë-kayak ou le volley-ball.



Les Jeux Olympiques se clôturent par l'extinction de la flamme.
Valérie