vendredi 14 décembre 2012

Des idées de cadeaux trop kawaï !

Amis lecteurs, vous en avez assez d’acheter des babioles impersonnelles pour Noël ? Eh bien, faites-les vous-mêmes ! C’est trop kawaï !
« Hum, mais que dit-elle ? C’est qui ce Kawaï ? Moi, avec une aiguille et du tissu rose à pois verts ? Elle m’a bien regardé, celle-là ? » Me direz-vous.
Oui, je vous ai bien regardés, amis lecteurs, et je vois poindre en vous un talent artistique que vous ignorez peut-être ! Pour commencer, une petite précision de vocabulaire : kawaï est un mot japonais qui signifie « mignon ».
Or ce que je me propose de vous faire découvrir ce sont les objets trop mignons qui peuplent notre environnement (des bébés chats, des oursons, des fleurs…), et que l’on peut fabriquer soi-même. Nous avons quelques ouvrages à la bibliothèque qui vous apprendront comment fabriquer des marque-pages trop mignons, des petits animaux en peluche et autres doudous en tissu, avec des méthodes claires, et quelquefois des patrons qui accompagnent les livres. En voici quelques uns :

Vous allez donc pouvoir ressortir au dîner de Noël vos talents pour le « do it yourself » (Fais-le toi-même). Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi exploiter des petites mains enfantines, qui seront raaaaaaaaavies de vous aider à fabriquer tous ces objets.
Je vous invite à fouiller les nombreux sites et blogs qui proposent des tas d'idées sympas et pas chères, comme par exemple celui de Stéphanie bricole. Voici quelques images de ses réalisations:



Si vous préférez la peinture, je peux vous proposer des créer des Art toys.
« Euh, mais c’est qu’elle recommence, avec ses mots bizarres ! » Oui, pardon, je suis incorrigible ! Ce sont des figurines en bois, ou en vinyle, que l’on achète blanches (ou vierges, plus exactement) et que l’on transforme selon notre bon vouloir. En général, on y appose de la peinture acrylique, qui adhère mieux, mais on peut aussi s’amuser à y faire du collage ou du coloriage au feutre.
Ce type de loisir créatif a été inventé au Japon, puis s’est exporté assez rapidement dans le reste du monde. Aujourd’hui, vous trouvez des figurines de toutes les tailles et de toutes les formes : avec des oreilles de chat, de lapin, ou encore de taille humaine.
Le problème reste les tarifs : la figurine de base coûte aux environs 12 euros pour la moins chère, et elle ne fait que 11 cm de haut ! De plus, il faut acheter les pinceaux, la peinture, et avoir…beaucoup de patience ! Mais le résultat peut vraiment valoir le coup, et vous pouvez vous faire plaisir avec trois fois rien. Votre figurine sera unique ! Et le monde entier vous l’enviera !  (enfin, si elle est réussie…).
Vous avez la possibilité d'acheter des figurines déjà customisées, ou tout simplement voir quelles sont les possibilités de transformations que vous pourriez reproduire chez vous sur le site de la boutique Artoyz.


Bref, laissez libre cours à votre imagination !! Tout est permis ! Et, si vous réalisez un de ces objets, n'hésitez pas à me montrer des photos !
Bérengère.

vendredi 7 décembre 2012

My (Wax) Tailor is rich!

Cher lecteur, vous êtes formidable! Si, si, c'est le cas! Et pourquoi un tel élan? Me direz-vous. Et bien parce que ces derniers temps, j'ai suivi une grande partie de vos suggestions et j'ai eu le bonheur de faire des découvertes plus délicieuses les unes que les autres. Alors voilà! Ça méritait un grand merci!
Petite découverte, et de taille, qui vous fait trémousser des orteils  jusqu’à la pointe des cheveux, j’ai nommé Mister Wax Taylor. Ok la plupart des aficionados de musique electro vont me remonter les bretelles d’un « Quoi ? Tu connais pas Wax Taylor » ce à quoi je leur répondrai crânement «  ben… heu… non. » Mais ce n’est pas grave parce que maintenant, c’est le cas ! Et toc !
Wax Taylor est français, comme son nom ne l’indique pas. Pas vraiment un adepte de la techno boumboum mais plutôt expérimentateur, mixeur de trip hop, violoncelle et hip hop. Nominé à plusieurs reprises aux Victoires de la musique, il a débuté sa carrière comme animateur radio, a bricolé plusieurs projets avant de créer Wax Tailor en 2002 et produit un premier album en 2004. Comme je l’ai dit, Wax Tailor est un adepte des mixages de voix, d’orchestre, de Hip hop, d’éléctro et il sait s’entourer de voix très intéressantes comme Charlie Winston, entre autres et d’effets visuels fascinants.
Un petit exemple ? 


Nous n’avons pour l’instant qu’un album à la bibliothèque mais nous allons le suivre attentivement, voir quasi à la trace !



Maud



vendredi 30 novembre 2012

La littérature de l' imaginaire jeunesse



Je ne suis pas une adepte de la littérature de l'imaginaire mais j'ai quand même découvert quelques pépites que j'ai envie de partager avec vous.
Tout d'abord, quelques éclaircissements sur ce domaine. La littérature de l'imaginaire comprend trois sous-genres : la science-fictionle fantastique et la fantasy. Cette littérature a pour caractéristique de se dérouler dans un univers social et physique complètement construit par leur auteur. En celà, il diffère de la littérature réaliste.
La science-fiction est une littérature construite sur des hypothèses de ce que le futur pourrait être ou de ce que le présent aurait pu devenir. Ce genre est illustré par des mondes parallèles à partir des connaissances scientifiques, culturelles et technologiques actuelles.
Le fantastique se déroule dans le monde réel avec l'intrusion du surnaturel. Ce genre est souvent lié à une atmosphère particulière où la peur est omniprésente avec l'apparition de vampires, de morts-vivants et de fantômes.
La fantasy est le genre où la magie et le merveilleux apparaissent dans le récit. Ce genre se situe entre la science-fiction et le fantastique. L'auteur peut se permettre de prendre des éléments de ces deux genres pour en faire une fiction de fantasy.
 En fait ce que j'apprécie dans cette littérature, c'est l'imaginaire car grâce à la créativité des auteurs nous partons dans des mondes très différents, parfois merveilleux, qui nous coupe de notre quotidien.
Ainsi, dans la série Tobie Lolness nous voyageons dans un arbre avec des personnages miniatures où nous suivons la course poursuite entre le héros et ses assaillants. Dans ces deux romans, il est question d'amitié, d'amour, et d'aventure.
Sublutetia est une série de fantasy écrite par un auteur français, Eric SENABRE qui se déroule dans le métro parisien. C’est l’histoire de Keren et Nathan qui  partent  en sortie à Paris avec leur classe. Dans le souterrain, ils se retrouvent séparés du groupe et arrivent dans un train qui ne leur était pas destiné. Ils vont alors découvrir un monde parallèle inattendu et inquiétant. Cette découverte va leur apporter beaucoup de désagrément et ils vont vivre mille et une aventures en peu de temps.
Dans ce premier tome, l'auteur arrive à nous surprendre car il a créé un monde fourmillant de détails, de lieux surprenants et le rythme de l'aventure permet de ne jamais se lasser. Un grand coup de coeur et je vais lire la suite avec envie et enthousiasme.
Pour conclure, il est vrai que je lis très peu de science-fiction mais dans la collection Soon chez l'éditeur Syros, j'ai aimé les petits roman de l'auteur Ange ; il a écrit "Le très très grand vaisseau" dont le thème est l'écologie et "Toutes les vies de Benjamin" sur les mondes parallèles.

Valérie

vendredi 16 novembre 2012

Le Vendée Globe 2012-2013


Le Vendée Globe est une course en voilier autour du monde. Elle a été créée en 1989 par Philippe Jeantot. Le record de la course est de 84 jours, établi par Michel Desjoyeaux lors de l’édition 2008-2009. Elle est organisée tous les 4 ans, et passe par les trois caps du monde et les deux hémisphères : le Cap Horn (Amérique du Sud), le Cap de Bonne Espérance (Afrique) et le Cap Leuuwin (Australie).
Le départ se fait aux Sables d’Olonne. Cette année, il aura lieu le samedi 10 novembre 2012. Pour ceux qui le souhaitent, France Télévisions retransmet en général le départ en direct.
Grâce à cette carte, on peut se rendre compte de la distance parcourue et du trajet emprunté (cette image est téléchargeable sur le site officiel du Vendée Globe) :


Le site officiel (http://www.vendeeglobe.org/fr/) regorge d’informations très claires et très détaillées sur le parcours, l’histoire et les participants de la course. Par ailleurs, un excellent article de Wikipedia permet de connaître les palmarès et les abandons de chaque édition : http://fr.wikipedia.org/wiki/Vendée_Globe.




Cette année, ils seront 20 (1 Polonais, 1 Espagnol, 1 Italien, 3 Britanniques, 2 Suisses et 12 Français) à s’élancer toutes voiles dehors autour du monde, dont une femme, Samantha Davies. C’est une navigatrice anglaise de 38 ans, compagne d’un autre amoureux de la mer, Romain Attanasio. Ils ont déjà navigué ensemble, pour la Transat AG2R en 2010, notamment. Un autre navigateur a également fait parler de lui : il s’agit de Bertrand de Broc, qui a réuni les fonds nécessaires à l’achat de son bateau grâce aux dons des internautes. Pour 50 euros, votre nom est inscrit sur la coque, et le navigateur peut participer à la course. Il était également possible pour les associations et les entreprises de participer à cet effort collectif, suivant des tarifs précis.  Le projet se nomme « Votre nom autour du monde ». En 1998, Bertrand de Broc avait déjà lancé cette idée, et 6 000 personnes avaient alors répondu à l’appel. L’objectif de cette année était d’atteindre, grâce au web en général et aux réseaux sociaux en particulier, les 30 000 donateurs ! (Vous pouvez voir la page d’accueil de Bertrand de Broc grâce à ce lien : http://www.bertrand-de-broc.fr/)
Voici la retransmission du départ de la dernière édition, c'est-à-dire en 2008 :






Cette course est réputée pour sa difficulté, étant donné que les skippers doivent traverser des zones très dangereuses, avec des courants et des vents difficiles à aborder. Chaque océan a ses particularités, et les navigateurs sont sans cesse obligés de consulter leurs appareils météo, radars et moyens de communication pour éviter les accidents. De nombreux abandons ont eu lieu durant cette course de légende, mais cela n’entame en rien la passion, le courage, la ténacité et la volonté de ces hommes et de ces femmes pour repousser leurs limites en affrontant les éléments, déchaînés parfois, imprévisibles toujours.
Madame, Messieurs, je vous tire mon chapeau, moi qui ai peur de naviguer dans une pauvre barque sur un étang à grenouilles…
Bérengère.

vendredi 9 novembre 2012

Si je vous dis Vanyda…

Vous pensez immédiatement à un parfum de glace ou une marque de voiture? Et ben, non! Vanyda est une auteure de BD intimiste comme L’immeuble d’en face et Celle que je suis…. Née en 1979, elle fait partie d’un courant que l’on appelle La nouvelle manga réunissant des auteurs français et japonais autour de thèmes plus proches de la vie de tous les jours, à l’instar de nombreux auteurs japonais.
Vanyda est eurasienne (Laotienne par son père), a fait ses études à Tournais, vit à Lille mais elle puise indéniablement son inspiration au Pays du Soleil Levant. Les traits de ses personnages, l’intérêt pour les petits plaisirs minuscules, les relations entre les individus et leur psychologie fouillée, tout cela fait des bandes dessinées de Vanyda des univers à part. Les compositions et les cadrages ne sont d’ailleurs pas sans rappeler ceux de Jiro Taniguchi, un de mes auteurs favoris.


L’immeuble d’en face retrace, sur trois volumes, le quotidien de plusieurs habitants d’un même immeuble : jeune couple d’étudiants, femme seule avec enfants, couple d’âge mûr… chaque événement, des soirées entre copains à la tasse de thé fumante, nous renvoie à de petites choses que l’on a été amenées à vivre. Aussi se glisse-t-on dans ses albums avec un plaisir tout doux...


Dans Celle que je ne suis pas, l’héroïne, Valentine, a 14 ans. Jeune fille discrète, elle est au collège, entourée de ses amies : première cigarette, premier flirt, première désillusion…Vanyda explore en douceur l’adolescence, à travers Valentine, bien sûr, mais aussi les copines, de la délurée à la bucheuse, entre l’envie de faire partie du groupe et ce besoin de s’en démarquer arrivé au lycée.


Enfin bref, amateur de petits riens et de bonnes histoires, jetez-vous sur ces BD!
Maud
Pour découvrir un peu plus son travail: Blog de Vanyda

mercredi 31 octobre 2012

Edward Hopper

 Cette semaine, nous allons mettre l’accent sur un peintre américain. Oui, mais pas n’importe lequel : Edward Hopper ! Pourquoi lui ? Pourquoi maintenant ? Parce qu’en ce moment et jusqu’au 28 janvier 2013, le Grand Palais, dans le huitième arrondissement de Paris, offre au regard de tous les curieux une très belle rétrospective de ses œuvres.
Sur le site du Grand Palais, vous pouvez profiter de plusieurs vidéos sur les préparatifs de l’exposition. Je vous invite à regarder celle où le commissaire de l’exposition, Didier Ottinger, évoque l’œuvre de Hopper :


Si vous souhaitez vous y rendre, vous pourrez également assister à des conférences, des projections de films, des débats, un atelier de dessin pour les enfants...
Mais d’abord, c’est qui cet Edward ?  Si certaines d’entre vous pensaient à un article sur Twilight, c’est raté ! Il est encore possible de vous réorienter, mesdemoiselles, grâce à l'article de Maud sur le blog de la bibliothèque.


Self Portrait by Edward Hopper. Date: 1906. Source: http://www.museumsyndicate.com/item.php?item=9438

Hopper est né en 1882, dans l’état de New York, et est mort à New York en 1967. Il était souvent comparé à un géant, taciturne et un peu misanthrope. Il développe très jeune un goût pour la voie artistique, notamment pour le théâtre, puis il s’inscrit dans une école d’illustrateur publicitaire, et en parallèle à la New York School of Art, où il reçoit une véritable formation artistique. Il y rencontre Robert Henri, artiste très engagé pour une vision de l’art qui fait opposition à la volonté de « l’art pour l’art », ainsi que le groupe qu’il a formé autour de lui. C’est le monde urbain qui va devenir leur terrain de jeu favori. La critique était très acerbe à leur encontre, et ils organisaient des salons dans le même principe que le salon des Refusés que les impressionnistes avaient organisé en France. Hopper fit d’ailleurs de nombreux voyages en Europe, surtout à Paris et à Londres. En rentrant à New York, il continuera à peindre des sujets parisiens, tant il avait apprécié cette ville.
Les paysages de son enfance vont le marquer d’une façon incroyable : on retrouvera tout au long de son œuvre un goût prononcé pour la mer, mais également pour l’atmosphère des rues des petites villes américaines. Et surtout, l’élément principal de ses tableaux reste la lumière ! Celle du matin, du soir, de la nuit, bref, toutes les lumières différentes qui peuplent le quotidien des hommes. Le spectateur est confronté, devant les œuvres de Hopper, à sa vision de l’homme seul perdu au milieu de la civilisation. On le voit souvent dans des chambres, des lieux fabriqués par l’humanité, mais où les personnages peints sont esseulés, tristes, mélancoliques. L’homme est déconnecté de la modernité de la société dans laquelle il vit. Pour symbole de cette déconnection, on peut noter l’omniprésence des fenêtres dans les œuvres de Hopper : la fenêtre, quand on est dans une pièce, va signifier un enfermement dans une société où la culture a supplanté la nature. Quand on est dehors, la fenêtre donne à voir ce qui est à l’intérieur, et le spectateur devient voyeur. Tout est fait pour donner à la société actuelle une atmosphère malsaine et dérangeante. On parle même d'aliénation urbaine, et ce n'est pas cette jeune fille, seule, le nez dans sa tasse de café, qui va nous dire le contraire...


Automat. Date : 1927. Source : automathopper.blogspot.com

Bérengère.

mercredi 24 octobre 2012

Solar impulse : l'avion solaire

Solar impulse est un projet d'avion solaire monoplace imaginé par Bertrand Piccard et André Borschberg. Le premier travaille sur ce projet depuis 1993. En 2003, il rencontre le second qui est un pilote d'avion et d'hélicoptère professionnel.
La réalisation du projet est confiée à l'Ecole polytechnique de Lausanne. Puis du 7 au 8 juillet 2010, André Borschberg effectue le premier vol de 26 heures et 9 minutes sans interruption comprenant une nuit entière. Il faut savoir que le but est de faire un tour du monde en plusieurs étapes en 2015. Pour l'instant, Solar Impulse a effectué plusieurs vols de plus en plus longs. Le dernier en date ( mai à juin 2012)  est celui effectué de Suisse jusqu'à Rabat au Maroc avec une escale en Espagne, aller et retour.
Cet avion solaire a l' envergure d'un airbus A320 et il pèse 1.6 tonne. Il est doté de quatre moteurs à hélices qui sont alimentés par plus de 11 600 panneaux solaires. Ainsi sans une goutte de carburant, Solar Impulse peut parcourir des milliers de kilomètres.


Solar Impulse n'est pas le seul projet autour des énergies renouvelables. Ainsi deux français ont terminé un tour du monde en voiture électrique le 24 septembre 2012 après un périple de  25 000 km.


Valérie

mardi 16 octobre 2012

Vous glisserez bien un peu de poésie dans votre journée ?

 La maison de la Poésie de Saint-Quentin-en-Yvelines organise pour sa 9e édition le festival PoésYvelines – la Semaine des poètes, du 28 septembre au 7 octobre. A cette occasion, nous accueillons dans nos locaux, et ce en partenariat avec la Maison de la Poésie et le Parc National Régional de la Haute Vallée de Chevreuse, une exposition « Des poètes dans la Nature », photos d’Adrienne Arth et regards de poètes, réunis dans l’ouvrage éponyme aux éditions de l’Amandier, jusqu’au 6 octobre, un atelier d’écriture animé par le poète Roland Nadaus le 1er octobre de 13h30 à 15h30 et enfin une rencontre / lecture avec Roland Nadaus et Sophie Loizeau le 3 octobre à 18h suivi d’un verre de l’amitié.
Bref, ces événements sont l’occasion pour moi de vous parler de poésie. Ah, la poésie… combien de fois entends-je chaque jour, dès que j’évoque ce simple mot « Oh, moi, la poésie, je n’y comprends rien ! » et c’est là que je réponds guillerette « ben c’est pas grave, c’est juste le plaisir des mots ». Evidemment, je passe pour un ovni ! Parce que oui, j’aime la poésie, et pire encore, la poésie contemporaine ! De celle dont on ne saisit pas immédiatement le sens, qui relève de la musique, mes petites madeleines de Proust à moi et là, sans doute avec maladresse car peut-être que je n’en saisis pas moi-même toute la portée, je vais tenter de partager ce petit plaisir avec vous…
A mes yeux, la poésie vous parle de nous, de vous, des autres, sous forme libre, en prose ou en quatrain, la poésie, c’est la vie. Il y a ceux qui aime les grands textes, les grands auteurs et ceux, comme moi, qui aiment certains textes car ils lui semblent proches, presqu’intime.


La poète qui m’a faite entrer en poésie est surtout connue pour ses romans : Jeanne Benameur. Elle a publiée « Notre nom est une île » en 2011 aux éditions Bruno Doucey.
Mais rien pour ployer la nuque
Pas de repos sous nos paupières
L'immensité a pris le ciel
Nos yeux ne gardent que l'horizon
C'est peu un horizon quand on a le coeur vaste
On voudrait parcourir
On arpente
Valérie Rouzeau et sa fantaisie verbale m’a aussi enchantée. Grande lectrice de littérature américaine, traductrice, «  elle se tient au cœur du monde, en même temps qu’à sa marge. Sa vie chahute entre les lignes. Elle dit le plafond qui grince, le jeune homme pâle dans le métro, la visite chez le gynéco, les nuits blanches et les nuits noires. Elle s’empare du quotidien et fait violon de tout bois. » (note de l’éditeur « La table ronde »)
Bonne qu'à ça ou rien
Je ne sais pas nager pas danser pas conduire
De voiture même petite
Pas coudre pas compter pas me battre pas baiser
Je ne sais pas non plus manger ni cuisiner
(Vais me faire cuire un oeuf)
Quant à boire c'est déboires
Mourir impossible présentement

Enfin, Prix PoésYvelines de cette année, François-Xavier Maigre et son premier recueil « Dans la poigne du vent » m’a, là encore, laissée rêveuse :

En attendant
Je me répète que l’éternité
Est une cathédrale de murmures
Où nous passons
Ou peut-être
Ce chapelet de souvenirs
Que j’égraine à tout vent.

Certains vont donc se sentir frustrée par mon poste, je n’explique rien, je ne suis pas professeur, juste amatrice exaltée de Charles Juliet, Franck Venaille, Andrée Chedid, Ito Naga et tant d’autres…

Maud

lundi 1 octobre 2012

La collection "Mouche"


L'école des loisirs est une maison d'édition créée en 1965 par Jean Fabre, Jean Delas et Arthur Hubschmid. A l'origine, Jean Favre était un éditeur scolaire qui décida d'étendre ses champs d'action à la lecture de loisirs. Ses premiers auteurs furent étrangers mais, le succès aidant, il élargit son catalogue aux auteurs français.
Cette maison d'édition a créé plusieurs collections pour la jeunesse.
La collection Mouche s'adresse à des enfants de 7 à 10 ans. Elle a été crée en 1987. Cette collection propose des livres qui abordent toutes sortes de thèmes : l'amitié, les relations parents-enfants, l'humour, l'imaginaire...
Cette diversité est possible car des auteurs très différents travaillent pour cette collection. Par exemple, Marie Desplechin, journaliste de formation a publié son premier roman, "le sac à dos d'Alphonse", en 1993 à l'école des loisirs. Ma préférence va à "ma collection d'amour"
C'est l'histoire d'un petit garçon qui a décidé d'entreprendre toutes sortes de collections : les bouchons de bouteilles, les feuilles des arbres, les papiers de bonbons avec les devinettes. Sa famille n'est pas très réjouie de ce passe-temps. Mais la meilleure de ses collections est : celle d'amours. J'ai beaucoup aimé ce livre car il parle avec justesse de l'enfance et de ses lubies mais aussi beaucoup d'amour et des relations aux autres. Un petit livre à découvrir.
J'ai envie aussi de vous parler d'Agnès Desarthe qui a commencé par la traduction avant d'écrire des livres pour les enfants et pour les adultes. Elle a publié son premier livre dans cette collection en 1992 avec "Abo, l'abominable homme des neiges".
En 2005, est paru "C'est qui le plus beau ? sur l'apparence et le regard que chaque mère porte sur son enfant. Milos, est un jeune gnou idôlatré par sa mère. Un jour, il décide de participer à un concours de beauté pour gagner un voyage à Paris. Arrivé arrivé sur place, il se rend vite compte que la victoire sera difficile à atteindre. Heureusement il va se découvrir d'autres qualités bien plus importantes et utiles que la beauté. Un petit roman intéressant, bien construit, qui plaira sûrement aux enfants.
Mon coup de coeur dans cette collection va au livre de Marie-Aude Murail "Le hollandais sans peine". Ce livre n'a pas pris une ride. Tous les enfants peuvent se retrouver en Jean-Charles, petit garçon facétieux et intelligent. L'histoire est simple : ce petit garçon part en vacances en Allemagne avec sa famille au camping car son père veut qu'il apprenne un langue étrangère. En plus, il va devoir remplir un cahier de vacances. Mais son imagination et sa vivacité d'esprit vont lui permettre de passer des vacances beaucoup plus drôles que prévu. Si vos enfants ne connaissent pas ce classique de la littérature jeunesse, vous pouvez leur proposer les yeux fermés.



Valérie

jeudi 20 septembre 2012

Dystopie, mon amie…

Mesdames et messieurs, la dystopie est en vogue ! La quoi ? vont scander la plupart d’entre vous. La Dys-to-pie !
Est appelée ainsi une fiction dont le sujet central est une société imaginaire qui empêche la totalité ou une partie de ses membres « d’atteindre le bonheur » et qui situe l’action dans un monde futuriste. Autant dire les choses clairement, le futur n’est pas rose chez la plupart de nos auteurs contemporains !
L’un des premiers à imaginer un futur fortement anxiogène est Aldous Huxley avec son meilleur des mondes (écrit en 1931) où l’être humain ne se reproduit plus, il est cloné et conditionné durant son enfance. 1984 de George Orwell et son « Big Brother is watching you », publié en 1949, en est un autre exemple, métaphore du régime totalitaire et policier. Les monades urbaines de Robert Silverberg, écrit en 1974, en pleine période « faites l’amour, pas la guerre », présente un futur idyllique basé sur une société ayant aboli tout tabou pour permettre à 75 millions d’individus de vivre ensemble dans des tours géantes... jusqu’à ce que la surface se craquelle révélant là encore, des relents totalitaires. Enfin La servante écarlate (1985) où Margaret Atwood imagine que les femmes, en voie d’extinction, sont soumises à l’autorité du pouvoir religieux et vouées, pour une partie d’entre elles, à n’être que des matrices. Voici donc quelques exemples de grands romans qui ont marqué leur époque et en ont traduit les frayeurs dont certaines, finalement, ne sont pas si éloignées d’une réalité actuelle.


Mais revenons à nos romans en vogue. Ce courant a, depuis peu, envahi les étagères de la littérature… ado. Nombreux pensent que ce mouvement a pris son élan suite au succès de la brillante trilogie Hunger Games mais ce serait oublier La déclaration de Gemma Malley, l’excellent les fragmentés de Neil Shusterman ou encore Uglies de Scott Westerfeld. Bref, la littérature ado tente de pousser nos chers petits (pas si petits) à ré-flé-chir ! Et que ce n’est pas en se collant tous les soirs devant Secret story qu’ils vont penser par eux-mêmes et protéger leurs libertés fondamentales et leur esprit d’analyse (ouf, voilà c’est dit !)



La trame est souvent similaire. Un monde aux règles assez strictes, établies dans le but de faire face à une surpopulation, un ancien conflit traumatisant, une limitation des ressources premières, etc… auquel notre héros ou héroïne s’est plié jusqu’à présent. Un jour, pourtant, lui, ou un être cher, est mis en danger par ce régime totalitaire, ou pire même, notre personnage principal tombe amoureux et là, le dessillement se fait progressivement et conduit à la rébellion.
Qu’est ce qui a fait de Hunger Games l’incarnation même de ce mouvement, lançant un véritable courant (voir Promise, Birth Marked et tant d’autres) après les vampires et les magiciens ? Taxé d’être plus violent que la production éditoriale jeunesse ordinaire, rencontrant autant de succès auprès des ados que des adultes, il est le nouveau phénomène littéraire adapté au cinéma.

 

L’héroïne Katniss, contrairement à ses homologues du genre, est déjà une rebelle qui défit l’autorité, un chat sauvage peu aimable et non une incarnation idéale de la féminité. Hunger Games tranche par un réalisme cru et les références historiques n'y manquent pas : Combats de gladiateurs, soumissions des serfs qui produisent mais ne profitent que rarement de leur production, provocation d'un drame humain pour mettre fin à un conflit plus rapidement, à l’image d’Hiroshima… bref, je serais prof. d’histoire, je n’hésiterais pas à le faire lire à mes élèves car Suzanne Collins a créé un univers qui, même si on le sait inventé de toute pièce, s’appuie sur bien trop d’exemples réels pour ne pas amener le lecteur à réfléchir… et lui donner la chair de poule par la même occasion.
Donc, oui, la Dystopie est mon amie… et la vôtre ?

Maud

mercredi 12 septembre 2012

La bande dessinée sans texte


Quand on pense à la bande dessinée pour la jeunesse, souvent Astérix, Tintin, le Petit Spirou sont les séries qui nous viennent à l'esprit. La transmission entre générations permet à ces bandes dessinées de continuer à être lues par les plus jeunes.
Aujourd'hui certains éditeurs font un pari différent : amener des enfants de maternelle vers ce genre littéraire. Et pour cela, ils ont créé des histoires sans texte. Dès 4 ans, l'enfant suit case par case un jeune héros qui vit de petites aventures. La collection Puceron chez l'éditeur Dupuis permet au jeune lecteur de lire tout seul les images : une image = un mot, une page = une phrase.

Ainsi Pierre Bailly et Céline Fraipont ont conçu "Petit Poilu", un personnage rigolo, tendre, proche de leur univers. Dans l'album, Mémé Bonbon, il rencontre une femme qui fabrique toutes sortes de friandises mais la grand-mère n'est pas aussi gentille qu'il y paraît. J'adore les dessins ronds et douillets et l'enfant peut suivre et comprendre le déroulé de l'histoire grâce à une narration fluide.

Chez le même éditeur, Virginie Vertonghen et Carine De Brab ont elles imaginé la série "La vavache". Dans l'album Plif ! Plaf! Plouf !, la vavache reçoit en cadeau une piscine gonflable. Mais elle se sent un peu seule, alors au fur et à mesure toute une série d'animaux vont remplir la piscine jusqu'à... Cette histoire ressemble au célèbre conte de la Moufle : un objet envahi par une quantité astronomique d'animaux du plus petit au plus gros jusqu'au grain de sable qui fait tout exploser.

Enfin, Ticayou est un Petit Cro-Magnon né sous le pinceau de Priscille Mahieu passionnée par la période de la préhistoire et dont le scénario a été créé par Eric Le Brun.



Alors, petits et grands n'hésitez pas à partir à la découverte de ces bandes dessinées pleines d'humour et de tendresse...
Valérie

mercredi 29 août 2012

Petite prolongation estivale...

Certes, j'ai raconté ici combien j'aimais les musiques douces et paisibles. Pourtant, il arrive parfois, qu'à mon corps défendant bien sûr, certaines musiques provoquent quelques fourmillements, entrainant quelques contorsions étranges, à l'image de tous ceux qui ont passé la période estivale à se trémousser sur les pistes de dance les soirs de pluie. Pourquoi donc ne pas prolonger cette délicieuse période en les accompagnant encore un peu?
Petit hymne donc, en l'honneur d'un petit frenchy qui vous donne la pêche et le sourire dès qu'une de ses délicates compositions s'échappent des transistors: Martin Solveig.



Ce DJ traine sa frimousse d'anti-héros, croisement entre Le petit Nicolas et Michael Cera, héros de Juno, un peu partout dans les clubs du monde entier. Bien qu'il ait commencé sa carrière il y a une quinzaine d'année, son nom n'a quitté les cercles des amateurs de House que depuis peu grâce notamment à la chanson "Hello" en collaboration avec le groupe canadien Dragonette. Devenue depuis un succès planétaire, reprise par x publicités ou séries et arrivée en tête des classements dans de nombreux pays, voici exactement le genre de ritournelle qui entraine rapidement un balancement du minois et ce jusqu'au bout des orteils.



Ce single lui a tant porté bonheur que, repéré par le manager de Madonna, Martin a été solicité pour produire plusieurs titres du dernier album de la Dame.


L'album SMASH dont est issu "Hello" a servi de prétexte à la création de plusieurs courts métrages, petite histoire à suivre contant les aventures de Martin et de son Manager (à prononcer non pas avec un cheveux sur la langue, mais plutôt un baobab), partis à la conquête de SHE, amour secret du DJ'. De vraies petites pépites d'autodérision comme je les aime!
Première partie / Deuxième partie / Troisième partie / Quatrième partie
Maud
Site de Martin Solveig


mercredi 22 août 2012

Panorama de la musique occidentale en 2'57''



 Petite vidéo découverte
ˆ
Evidemment vous pouvez approfondir votre écoute
avec la collection de CD de votre bibliothèque préférée !
Sandrine

vendredi 20 juillet 2012

Les jeux paralympiques...

... se déroulent à la suite des jeux olympiques. Ils ont été créés par un médecin d'origine allemande, Ludwig Guttmann à la fin de la seconde guerre mondiale. Ce neurologue pensait que le sport pouvait améliorer la qualité de vie des personnes blessées durant la guerre. En 1948, il a créé les Jeux internationaux en fauteuil roulant. Douze ans plus tard, les premiers jeux ont eu lieu à Rome.
Cette année-là, 400 athlètes de 23 pays participaient... A Londres, ils seront 4200 pour 150 pays. Les sportifs qui peuvent accéder aux jeux sont les handicapés moteurs, visuels et mentaux. En 2012, 150 athlètes français vont concourir dans 16 disciplines du 29 août au 9 septembre.

Parmi les sports représentés : le tennis en fauteuil. En 2008, à Pékin, La France a gagné une médaille d'or grâce au double formé par Michaël Jérumiasz et Stéphane Houdet.


 Valérie

vendredi 13 juillet 2012

Découvrir Stefan Zweig aujourd'hui,

C'est un peu comme réaliser enfin que la terre est ronde... mais il n'est jamais trop tard !

Tout a commencé par une Bande dessinée : "Les derniers jours de Stefan Zweig", adaptation du roman du même nom et du même auteur, Laurent Seksik, illustré par Guillaume Sorel.
En 1941, Stefan Zweig et son épouse, Lotte, débarquent au Brésil, fuyant cette Europe déchirée par la guerre et le fascisme. Six mois plus tard, le couple met fin à ses jours. Ce récit, mélant fiction et réalité, décrit la spirale de désespoir qui submerge l'écrivain viennois face au monde qui s'écroule. Sa femme, après quelques tentatives pour le ramener vers la lumière, l'accompagne jusqu'au bout.
Comme il n'y a pas d'âge pour les préjugés imbéciles (pléonasme ?), Stefan Zweig était, dans ma mémoire paresseuse (cela remonte à l'adolescence), un auteur classique... un peu ennuyeux, décrivant les états d'âme de la grande bourgeoisie européenne, dont il est issu. Certes l'époque est passionnante, Vienne magnifique, mais les idées reçues ont la vie dure.
Je découvre finalement un humaniste épuisé par son impuissance à changer le monde. Et bien au-delà, une langue riche et puissante qui guide au-delà des apparences, met en lumière la folie, les égarements humains sans jugement mais sans concession. De plus, ses nouvelles restent furieusement d'actualité. 

"Le joueur d'échec", édité après sa mort, narre l'affrontement autour d'un échiquier entre le champion du monde en titre et un inconnu, sur un bateau menant ses passagers vers le Brésil. Le premier est un jeune arrogant totalement ignorant du monde qui l'entoure hormis son univers. Il est dit de lui : "Comment un si prompt succès n'eût-il pas grisé une cervelle aussi vide ?... Comment voulez-vous qu'un petit paysan du Banat, âgé de vingt et un ans, ne soit pas ivre de vanité en voyant qu'il lui suffit de déplacer des pièces sur une planche à carreaux, pour gagner, en une semaine, plus d'argent que tous les habitants de son hameau n'en gagnent en une année de bûcheronnage et autres travaux éreintants ?" Le deuxième, discret à outrance, révèle petit à petit son parcours qui l'a mené aux portes de la folie.

"Vingt-quatre heures dans la vie d'une femme", Nouvelle également, parue en 1927, se déroule dans une petite pension de la Riviera. Une femme en villégiature, mariée, deux enfants, apparemment honorable, disparaît en compagnie d'un inconnu qui semblait également tout à fait respectable. La nouvelle bouleverse la micro société d'estivants. Seul le narrateur ose avancer l'hypothèse que cette femme n'est pas forcément un monstre du fait de son geste quelque peu inopportun. Son attitude attire l'attention d'une vieille dame anglaise qui se confie alors à lui.

D'autres nouvelles s'ajoutent à ces deux premières, ainsi qu'un roman et de nombreuses biographies, parmi lesquelles Marie-Antoinette, Marie Stuart...
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Guillaume Gallienne offre une fois de plus une très belle entrée en matière dans son émission "ça peut pas faire de mal", à écouter sans modération.
 
Sandrine

vendredi 6 juillet 2012

Les origines des jeux olympiques modernes

Sous l'impulsion de Pierre de Coubertin, le premier Comité International Olympique s'est constitué le 23 juin 1894, préparant ainsi les premiers jeux modernes, à Athènes, 2 ans plus tard. Depuis cette date est célébrée la journée internationale du sport.

Le drapeau olympique, composé de cinq anneaux de couleurs entrelacés représentant l'union des cinq continents, fut accepté par le congrés de Paris en 1914 ; il symbolise la rencontre des athlètes du monde entier. Les premiers jeux olympiques d'hiver, quant à eux, se sont déroulés à Chamonix la première fois en 1924.

Autre symbole, la flamme olympique représente le lien entre les jeux antiques et les jeux modernes. Elle est en usage depuis 1928 et effectue un parcours sous forme de relais, avant la tenue des jeux, depuis 1936.
Un hymne existe depuis 1896. Il a été créé par le musicien grec Spyros Samaras sur les vers du poète Costis Palamas. Dès 1957 ce chant deviendra l'hymne officiel du Comité International Olympique (CIO). Chaque ville organisatrice peut d'ailleurs créer son propre hymne.
Les Jeux commencent  et se terminent par les défilés des athlètes. L'ouverture du défilé est réalisée par la délégation grecque et se ferme avec les athlètes du pays organisateur. La compétition se déroule sur quinze jours dans différents sites. Les sportifs sont logés dans un village spécifique avec leurs entraîneurs. Depuis 1968, une mascotte est créée pour chaque édition qui symbolise les valeurs de l'olympisme.
Le CIO a érigé une charte où il défend ses valeurs :
  • "L'olympisme est une philosophie de vie, exaltant et combinant en un ensemble équilibré les qualités du corps, de la volonté et de l'esprit.
  • Le but de l'Olympisme est de mettre le sport au service du développement harmonieux de l'humanité [...]
  • La pratique du sport est un droit de l'homme.
  • Toute forme de discrimination à l'égard d'un pays ou d'une personne fondée sur des considérations de race, de religion, de politique, de sexe ou autres est incompatible avec l'appartenance au Mouvement olympique."
La devise est : citius, altius, fortius...(plus vite, plus haut, plus fort...).

Les langues en usage pendant les jeux sont, dans cet ordre, le français, l'anglais et la langue locale. Le nombre d'athlètes est désormais plafonné à 10 500 en été et le nombre de podiums à 302. Les disciplines peuvent évoluer entre deux compétitions avec l'apparition de nouveaux sports comme le taekwondo en 2000. Les jeux sont l'occasion pour certaines disciplines de sortir de l'ombre comme l'escrime, le tir à l'arc, le canoë-kayak ou le volley-ball.



Les Jeux Olympiques se clôturent par l'extinction de la flamme.
Valérie

vendredi 29 juin 2012

Toute la musique que j’aimeuh

Hum, soyons honnête, je ne suis pas une grande connaisseuse en musique. C’est que j’lis tout le temps ma pov’ dame et suis un brin mono tâche. Pas complètement ignare non plus tout de même mais j’ai mes petites préférences : folk, jazz, sonates...  « Musique d’ascenseur !» m’a dit une collègue ; « meuh non, c’est de la musique cool! Ça détend les neurones » lui répondis-je.
Et justement les sonates, j’en connais une autre qui en est particulièrement fan et très inspirée la demoiselle car à force d’écouter Satie, Debussy ou Chopin, elle a fait du piano son mode d’expression. Qui donc ? Agnès Obel. 




Mais encore? Jeune danoise d’une trentaine d’année, jolie comme un cœur et auteur de ballades au piano, accompagnées d’instruments à corde. Un seul album à son actif, un deuxième en fabrication (attendu de pied ferme !), voilà pour les grandes lignes. Découverte sur MySpace en 2009, elle a choisi de s’attaquer à ses morceaux quasi toute seule, chez elle. Ne trouvant pas toujours les mots, ses chansons sont ponctuées de mélodies douces  qui ne sont pas sans rappeler les ritournelles de Yann Tiersen. Parfois, comme la chanson Close watch, elle troque le clavier classique pour un électronique, le son est alors à la limite du trip hop.
Ce qui frappe avec ce premier album, bardé de prix au Danemark comme partout en Europe, c’est qu’on ne s’en lasse pas. Cela va faire deux ans qu’il tourne régulièrement à mes oreilles et c’est toujours un enchantement. « Il y a, dans ces ballades à la mélancolie profonde, la clarté et la noblesse rassurante des disques de chevet » a souligné une journaliste des Inrocks.

 

Alors oui, si vous êtes plutôt rythmes endiablés, je comprendrai votre réticence mais soyons fou, imaginons que ça vous plaise, finalement…
Maud
http://www.agnesobel.com/

vendredi 22 juin 2012

Pascal Garnier ou l’art de la décadence

Cher Pascal Garnier,

Bien que je sache que vous ne pourrez lire cette missive, si ce n’est de l’au-delà*, je me permets malgré tout de vous écrire une déclaration d’amour. Je sais, j’y vais sans doute un peu fort car il s’agit essentiellement d’un coup de foudre pour vos romans plus que pour votre personne ; je n’ai malheureusement jamais eu la chance de croiser votre chemin. Vous pourriez me rétorquer, à juste raison, que j’aurais pu vous lire plus tôt ! Que voulez-vous, il y a des moments pour tout et lire des romans noirs et amers comme les vôtres exige d’être dans de bonnes dispositions (évitons d’accumuler les petits coups de blues à chaque page tournée !).
On vous a souvent comparé à Simenon, je me permets de ne pas être tout à fait d’accord. Les personnages de ce grand auteur ont tout de même le don d'exaspérer: pas un pour rattraper l’autre, victime ou bourreau, ils sont tous aussi antipathiques ! Non, avec vous, c’est différent. Vos personnages, on les aime, ils nous touchent, nous émeuvent même lorsqu’ils se révèlent finalement cinglés ou tueurs en série. Cela peut se révéler quelque peu inquiétant mais finalement, vous savez rappeler que chez chacun se cache une face sombre qui ne demande parfois que des circonstances particulières pour se révéler.



Je vous ai donc approché en douceur avec La théorie du Panda: premier essai, premier éblouissement pour ce Gabriel, doux et discret qui console et apprivoise en faisant la cuisine aux âmes perdues. Deuxième essai, enchainé à la suite, Lune captive dans un œil mort , décor de paradis en toc pour personnes âgées qui finissent par déraper. Et le troisième, Comment va la douleur ?  ou l’apprivoisement tranquille entre Simon, tueur à gage, et Gérard, doux et simplet, deux êtres on ne peut plus dissemblables. Des gens (presque) ordinaires dont on apprend à suivre le quotidien d’un regard bienveillant. Au début, on ne se méfie pas, on sourit à votre humour grinçant puis lorsque tout part en sucette, on sort de vos romans abasourdi. Pour moi qui aime les surprises, vous lire est un bonheur, forcément !
Je ne peux donc prétendre être une spécialiste de votre œuvre, je n’en ai lu que 3 alors qu’il existe une soixantaine de vos livres éparpillés entre littérature adulte et jeunesse. Mais sachez que j’ai déjà préparé une étagère dans ma bibliothèque personnelle à votre intention. Evidemment, comme cette dernière déborde, Gaiman (Neil de son prénom) n’a cessé de me maudire, invoquant toutes les mythologies qu’il connaissait, pour souligner que ses romans étaient serrés comme des sardines et Gary (Romain), déchu de son perchoir, s’est retranché dans le silence. Mais quand on aime... n’est-ce pas ?
Bref, cher Pascal (vous permettez que je vous appelle Pascal ?), vous et moi, c’est pour la vie !
Au plaisir de vous relire,
Maud
PS: Parce que votre vie pourrait être un roman, voici votre biographie par vous-même chez votre éditeur en titre, Zulma
*Pascal Garnier est décédé le 05 mars 2010

jeudi 14 juin 2012

Jacques Ferrandez et l'Algérie

Un lecteur avisé attirait, il y a quelques jours, mon attention sur une exposition du Musée de l'armée :



L'enthousiasme passé, le doute m'assaille : comment présenter cet évènement (que je n'ai pas encore vu) sereinement ? L'exposition retrace l'histoire de la colonisation française en Algérie, de la conquête en 1830 à l'indépendance en 1962. Discutée avant (comment les militaires peuvent évoquer objectivement ce pan de l'histoire ?), la qualité de l'approche fait aujourd'hui consensus. Les pages du Figaro, de Médiapart ou du Point confirment l'intérêt de la démarche. Je leur laisserai donc la parole et reviendrai sur le travail de Jacques Ferrandez dont les planches pontuent la visite.
Que vient faire un auteur de Bande dessinée dans cette histoire ? Lisez cette interview ou plongez dans ses "Carnets d'Orient" pour le comprendre. Jacques Ferrandez, né à Alger en 1955, auteur-illustrateur, débute sa série en 1987. On se retrouve alors en 1836, sur les traces de Joseph Constant, peintre français fraîchement débarqué à Alger et tombé sous le charme oriental, comme tant d’artistes de l’époque. La passion pour ce pays n'est pourtant pas source de compréhension et l'artiste s'y brûlera les ailes. Les générations suivantes, empruntant les mêmes chemins, connaîtront les même espoirs et désillusions. C'est cette immense affection associée à un certain aveuglement que Jacques Ferrandez raconte dans ce premier cycle qui s'achève en 1954. L'auteur reprend le fil de l'histoire en 2002 avec un second cycle narrant la période de la guerre de 1954 à 1962.




C’est avant tout une grande aventure que l’on découvre dans ces pages, des personnages attachants, des histoires familiales avec leurs drames et leurs joies et sans y prendre garde, on fait la connaissance de ce pays si proche et si loin. Les prestigieuses préfaces attestent d’ailleurs de l’importance du travail de l’auteur : Benjamin Stora ou Bruno Etienne pour n'en citer que deux.
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Commentaire d'un lecteur anonyme mais non moins prestigieux :
 Je ne sais par quel aspect commencer, le dessin, les aquarelles et pastels,  les cartes postales, la documentation et la lumière qui baigne l'Algérie. Voilà une série qui nous montre les relations complexes entre la France et l'Algérie. Tous les comportements dans chacune des communautés sont abordés sans complaisance. L'Histoire et les histoires s'entremêlent.
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Une balade parisienne se profile donc avant le 29 juillet prochain et d’ici là, les lectures ne manquent pas avec, évidemment les "Carnets d’Orient" mais aussi "Les voleurs de rêve, cent cinquante ans d'histoire d'une famille algérienne" de Bachir Hadjadj, ou encore "L’Algérie des origines à nos jours" de Jean-Jacques Jordi dans une collection jeunesse à la fois riche et très abordable, aux éditions Autrement.
Sandrine