mercredi 23 novembre 2011

Vampire, vous avez dit vampire? (1ère partie)

A l’origine du mythe…
Quels sont les points communs entre ces deux personnages ?

Si ce n’est un goût prononcé pour le noir, le premier provoquera une réaction quasi hystérique chez de nombreuses demoiselles avec un cri genre « Edwaaaaaaard » quand l’autre ne provoquera qu’un vague… beurk. Et pourtant, tous deux sont de la même espèce: des vampires!
Au risque de décevoir les fans en délire des vampires au charme ténébreux, il semblerait que le mythe originel se rapproche plus du second que du premier. Les buveurs de sang ont existé depuis les origines du monde, les mythes et religions du monde entier l’attestent : nombreux dieux et déesses se nourrissaient du sang des sacrifices, les goules hantaient les cimetières... « Le sang, c’est la vie ! » et ce n’est pas la comtesse hongroise Elisabeth Bathory qui renierait un tel slogan puisque la Dame fut soupçonnée de multiplier les bains de sang pour préserver sa jeunesse.
 Le vampire, tiré du folklore Slave, serait un mort (mais pas vraiment finalement) se nourrissant de sang, plutôt à tendance rougeaude lorsqu’il en est gorgé. Les épidémies de rage, de peste ou de choléra qui ont sévi au cours du XVIIIe siècle en Europe de l’Est et en Russie auraient sans doute propagé sur le reste du continent cette première image du vampire.

Mais alors… d’où vient cette sublime créature à la peau pâlotte et au regard langoureux ?
Tellement glamour que le terme « vamp » est devenu synonyme de bombe sexuelle ?
Image du dandy par excellence, le vampire esthète est apparu la première fois en 1819 dans « le vampire » de John William Polidori. L’idée de cette nouvelle n’est pas de ce dernier mais de Lord Byron, incarnation suprême du dandy londonien, dont Polidori fut le médecin et le secrétaire. Notre premier vampire tel que nous le connaissons apparu donc sous les traits de Lord Ruthven : être magnifique mais dénué d’émotion et dont le principal loisir semble consister à pervertir le genre humain… quand il ne se nourrit pas de leur sang !
De ses origines, on ne sait rien ce qui explique sans doute qu’il n’ait pas autant marqué les esprits et même si d’autres auteurs, comme Tolstoï et sa nouvelle « la famille du Vourdalak », s’y sont essayés, aucune créature vampirique ne connaitra la célébrité de celle de Bram Stocker, « Dracula ».
Pour vous faire patienter jusqu’à la suite de ce post sanglant (qui sinon, aurait été fort long!) une petite bande-annonce de la première partie du quatrième volet de Twillight sorti mercredi dernier dans les salles obscures:



Maud

vendredi 18 novembre 2011

La chaine du livre

Au début, un auteur est face à son ordinateur et il doit mettre en mot ses pensées, ses idées, faire marcher son imagination pour donner forme à la première étape du livre qui est le manuscrit. Jean-Claude Mourlevat raconte le miracle de l’écriture dans le livre : «  Comment un livre vient au monde » :
«  Pourquoi on choisit ce galet sur la plage plutôt qu’un autre ? Une image s’installe en moi, parfois pendant des jours et puis, explique-t-il, c’est comme si l’histoire qui en découle me choisissait pour la raconter. Un mystère. »
Le manuscrit terminé, il va subir plusieurs étapes avant de devenir l’objet livre que nous connaissons. Il va être lu par un éditeur, corrigé par un correcteur, calibré par le graphiste et le typographe, puis allé chez le fabricant de papier, imprimé et distribué chez le libraire qui va le vendre aux lecteurs et aux bibliothécaires.

Pour avoir plus d’informations sur ces différents métiers, une exposition sur la chaîne du livre se tiendra à la bibliothèque du lundi 14 au mercredi 30 novembre 2011.




 La bibliothèque nationale de France propose des expositions virtuelles  sur la naissance de l’écriture et par là-même du livre.
Valérie

mercredi 9 novembre 2011

Polisse

C'est avec enthousiasme que je m'apprêtais à évoquer le troisième long métrage de Maïwenn, réalisatrice née en 1976, quand je suis tombée sur cette critique du Monde.fr. Douche froide !
Je persiste tout de même :
On sort un peu courbaturé du film, souvent entre rire et larmes mais sans mièvrerie. On en voit des enfants maltraités, égarés, délaissés, parfois délinquants. Et les flics qui essaient de dénouer les situations n'en sortent pas indemnes. Pourtant, il se dégage une belle énergie, une humanité de tous ces personnages. Alors M. le journaliste, vous avez vraiment la dent dure. Les clichés que vous dénoncez semblent appartenir à la réalité de la BPM et celle-ci est racontée sans détour, directement avec le ventre. J'émettrai un seul bémol concernant les portraits des fautifs, sans nuance, sans concession, mais le parti pris de la réalisatrice est clair, c'est la cause des enfants ! A voir absolument.



A lire également...
Sandrine