lundi 30 mai 2011

Didier jeunesse, Collection « A petits petons »: Ces histoires qui chantent

La maison d’édition Didier jeunesse, créée en 1988, a été développée par Michèle Moreau. Au cours des années, plusieurs collections se sont développées avec pour but principal la découverte des comptines et la richesse de la langue française. La première collection plébiscitée par le public est Pirouette qui permet à de jeunes artistes d’illustrer une comptine populaire en 24 pages.

Dans la collection A petits petons nous trouvons des contes populaires adaptés pour les plus petits. Ces histoires se structurent sous forme de contes randonnés. Cette forme est orale, vivante et dynamique. Elle permet une lecture ludique et agréable pour les tout-petits.
Dans ce genre de conte, le héros suit une route, une ligne où il rencontre d’autres personnages mais aussi des obstacles. Il fait parfois cette route dans les deux sens comme dans « Roulé le loup ! » de Praline GAY-PARA.
Pour avoir plus de renseignements sur cette forme de contes, vous pouvez aller sur La lettre de Didier jeunesse ainsi que sur Croquelivre.asso.fr.

Quelques exemples de cette collection à la bibliothèque :
Les deux oursons de Jean-Louis LE CRAVER, illustrée par Martine BOURRE.
Deux oursons décident un jour de partir de la maison familiale. Leur maman leur donne deuxpetits baluchons pour la route mais les deux petits gloutons vont tout avaler dès le premier jour. Le lendemain ils ont très faim et « c’est alors qu’au milieu du chemin, ils ont trouvé un fromage. » Mais comment vont-ils faire pour le partager à part égale ? Un renard passant par là va les aider à résoudre leur problème.


La souris et le voleur de Jihad DARWICHE, illustré par Christian VOLTZ
Une souris trouvant un sou chez elle, court chez le boucher acheter une belle pièce de viande. Elle en mange la moitié et garde le reste pour le lendemain. Mais pendant la nuit, un voleur rentre chez elle et mange l’autre moitié. Au matin, la souris furieuse va chez le juge demander conseil pour attraper le voleur et…. Allez lire la suite si vous voulez savoir la fin.

mardi 17 mai 2011

Fabienne Verdier

La grâce tient dans le mouvement,
Et l’on peut dire : la beauté est dans l’instant…
Giacomo Leopardi, 1798-1837
Il est des œuvres qui indiffèrent, que vous ne comprenez pas à moins d’avoir un master en Histoire de l’Art et puis il y en a d’autres, de celles où un simple coup d’œil ne suffit pas, une toile, un dessin devant lesquels votre regard se pose et c’est comme si le reste du monde faisait silence pour mieux vous laisser savourer cet instant.
Les œuvres de Fabienne Verdier sont de celles-ci.
L’artiste, après des études à l’école des Beaux-arts de Toulouse, part en Chine pour rencontrer des maitres calligraphes. Nous sommes en 1983 et la Révolution Culturelle est passée par là. Les grands maitres d’autrefois, symboles aux yeux de leurs compatriotes d’une culture décadente,  se cachent.  Fabienne Verdier parvient, au bout de long mois de travail à se faire accepter comme élève auprès de l’un d’eux, Huang Yuan qui en échange exigera d’elle dix ans d’apprentissage.
Cette histoire, son histoire, sera l'objet d'un livre magnifique  « Passagère du silence » que tout artiste ou amateur d’art se devrait de lire tant il est riche d’enseignement sur l’acte de création.
Fabienne Verdier aurait pu se contenter de copier les grands maitres calligraphes mais elle a choisi d’orienter ses recherches vers la peinture, créant elle-même ses toiles, aux couleurs magiques, ses pinceaux, parfois si lourds que seul un treuil peut les soutenir… Vient alors l'instant où, après de longues heures de méditation, l’esprit libre de toute entrave, l'artiste ne fait plus qu’un avec le pinceau chargé d’encre.
Exposition à la Galerie Jeagher Bucher octobre 2009-janvier 2010

A écouter pour accompagner ce petit film sans son

Son dernier livre « Entre ciel et Terre » chez Albin Michel vous révèlera bien mieux que ce trop court post l’étendue et la richesse de l’Univers de cette grande artiste, tout autant que son site, à son image, fascinant.
Maud

lundi 16 mai 2011

Le débat sur Rihanna

La  groupie pré-ado : "Elle est sÛper bÊlle ! T’as vu ses cliiiips ?"

L’adulte avisé : "Cette jeune femme n’est-elle pas très superficielle, un peu vulgaire ? Cette musique n’est-elle pas un simple copié-collé-remixé d’œuvres existantes alimenté d’un boum-boum incessant ?"
La docte bibliothécaire : Le RnB s’est développé aux Etats-Unis dans les années 1980 comme alternative au Rap revendicatif et agressif. La mélodie et le rythme invitent à la danse, les paroles… à la drague.
Vulgarité : parfois très explicites voir provocantes ? D’autres chansons ont fait trembler bien avant et sont devenues des classiques (Lemon incest, Sexual Healing…).
Copié-collé : Le RnB, comme beaucoup d'autres musiques, sample parfois des morceaux composés par d’autres artistes. L'affaire est allée en justice pour « don’t stop the music » qui utilise « Wanna be startin’ somethin’ » de Michael Jackson qui sample « Soul makossa » de Manu Dibango. Cette pratique existe depuis bien longtemps... Souvenez-vous Mahler reprenant "Frère Jacques" dans sa 1ère symphonie. Cela passe pour un hommage quand la référence est citée et qu’il ne s’agit pas de gros sous.
Toutes les musiques citées dans le texte à écouter en cliquant là ↑
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Alors Soyons fous ! Ecoutons « Man down » et sa rythmique reggae ; « Love The Way You Lie (Part II) », très beau duo avec Eminem (Part I sur l’album « recovery » du monsieur) ; « Only girl » tube de dancefloor, évidemment ! Cette jeune femme superficielle a quand même une sacrée personnalité et une très jolie voix.
Pour le Boum-boum, là c’est une histoire de goût mais pour danser, ça change un peu de la Tarentelle !
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Du RnB à la New Soul, quelques disques disponibles à la bibliothèque


Sandrine